Manuel Valls se voit à Matignon jusqu'à la fin du quinquénnat

Invité sur le plateau du JT de France 2, il a assuré conserver sa place jusqu'en 2017, appuyé de tout son soutien le pacte de responsabilité et précisé la non-remise en cause des 35 heures.
Publié le 08/12/2014 à 07:21
Temps de lecture : 3 min
Manuel Valls se voit à Matignon jusqu'à la fin du quinquénnat

Invité sur le plateau du 20h de France 2, Manuel Valls a assuré qu'il se voyait à Matignon jusqu'à la fin du quinquénat de François Hollande.

Le Premier ministre a ainsi voulu couper court aux rumeurs annonçant son imminent départ.
Se disant sur la même longueur d'onde que le chef de l'Etat, il a précisé qu'il n'était pas un déserteur.
Sur de son fait, il a ajouté que tant qu'il avait la confiance du Président de la République, le soutien de la majorité et la capacité de changer le pays, il n'y avait pour lui, pas de problème.

Manuel Valls en a profité également pour défendre la pacte de responsabilités en corrigeant le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, qui a récemment qualifié le projet d''échec.

« Convaincu » de la réussite de ce pacte, le premier ministre a déclaré espérer que plus de la moitié des salariés seraient concernés d'ici la fin de l'année, précisant que six accords avaient déjà été passés. 

Le premier ministre a par ailleurs confirmé que le projet de loi sur la croissance et l'activité d'Emmanuel Macron comprendrait la possibilité de travailler  jusqu'à 12 dimanches par an, contre cinq actuellement.
 
Enfin, il a assuré que les 35 heures ne seraient « pas remises en cause », appellant à ne pas ouvrir de faux débats.
 
Intervention qui divise
 
Le Medef a déclaré qu'il attendait des «actes concrets» du gouvernement qui «redonneront confiance aux entreprises». Reconnaissant que «les engagements pris sur un certain nombre de problèmes concernant les entreprises vont dans le bon sens», l'organisation patronale «regrette que le Premier ministre n'ait pas annoncé» quatre mesures pour satisfaire ses revendications.

Moins mesuré, l'UMP a taclé le Premier ministre dans un communiqué: «Une fois de plus, il a agité les mots et accumulé les phrases sans admettre que notre pays est aujourd'hui, hélas, victime d'un triple record: chômage à un niveau jamais atteint, dépense publique qui continue à progresser et impôts à un seuil en 2014 jamais connu (...) Au total, aucune initiative nouvelle, aucune proposition concrète et malheureusement aucune perspective de redressement contrairement à ce qui se passe chez un certain nombre de nos partenaires européens, contribuant à démontrer qu'une politique différente autoriserait de véritables résultats».

(AFP)