Le Parti Socialiste peut souffler.
Le parti de gauche a finalement eu le dernier mot face au Front National avec la victoire de Frédéric Barbier contre Sophie Montel au deuxième tour de la législative partielle de la 4e circonscription dans le Doubs.
Le gagnant a déclaré : «Je le dois aux forces républicaines. Le suffrage universel a rendu son verdict. Je serai le député de l'ensemble de la population de cette quatrième circonscription».
Une victoire qui s'est jouée de peu, quand on sait que le candidat PS s'impose avec 51,43% des voix contre 48,57% pour la candidate du FN.
Frédéric Barbier avait bénéficié pour ce tour du soutien du premier ministre Manuel Valls et du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve.
Pour le PS, il s'agit aussi de la fin d'une série noire étant donné qu'il n'a connu que des échecs dans toutes les legislatives partielles organisées dans la métropole depuis juin 2012.
Une «victoire» aussi pour le FN
Au premier tour c'est Sophie Montel qui devançait largement Frédéric Barbier et si la candidate du Front National a perdu au second tour, elle déclare qu'il s'agit tout de même d'une victoire :
«Les socialistes l’emportent d’une courte tête; c’est une grande satisfaction; même si on ne gagne pas ce soir, ça sent quand même la victoire, a-t-elle déclaré. Nous voyons voler en éclats le tripartisme car M. Barbier était soutenu par le PS, mais aussi par Juppé, NKM et les autres. C’est un score au rabais pour le PS; maintenant, c’est le FN contre le système, contre la caste; les résultats sont extrêmement serrés et je donne rendez-vous en 2017 aux électeurs de la 4e circonscription; il nous reste deux ans pour gagner le petit point qui nous manque».
Marine le Pen confie également que : «Ce soir, c'est le Front National qui sort grand vainqueur de l'élèction».
Le vice-président d'extrême-droite, Florian Philipport rajoute que ce résultat est : «très médiocre pour le PS car nous étions face au PS + l’UMP + le Front de Gauche + le centre + les Verts (...) Le Premier ministre est venu deux fois, et le président de la République lui-même a parlé (…) Ils ont mis des moyens considérables, c’est très inquiétant pour le système, qui ne pourra pas se multiplier aux prochaines élections».
