Publié le 22/07/2013 à 22:00
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A la demande du ministre de l'intérieur, le préfet du Maine-et-Loire a saisi le procureur de la République pour "apologie de crime contre l'humanité" après les déclarations polémiques du député-maire (UDI) de Cholet, Gilles Bourdouleix, sur les gens du voyage.
"La justice appréciera les suites pénales à réserver à ces propos", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
L'élu a dérapé dimanche lors d'un déplacement sur un terrain de sa ville où des gens du voyage avaient installés leurs caravanes.
Évoquant l'extermination de cette communauté par les nazis, il a déclaré : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez".
Des propos rapportés par Le Courrier de l'Ouest, mais démentis par l'intéressé.
En réponse, le journal a diffusé lundi à la mi-journée sur son site Internet un enregistrement attestant sa version des faits.
On y entend le député-maire lancer dans un brouhaha "la loi, elle s'applique". Puis, un peu moins fort, alors que les gens du voyage à qui il s'adressait avaient tourné les talons, la formule qui pourrait lui coûter sa place à l'UDI.
L'élu dénonce un enregistrement bidonné.
Avant une éventuelle condamnation judiciaire, c'est au sein de son propre parti, l'UDI, que l'élu pourrait être sanctionné.
Jean-Louis Borloo, président du parti, a condamné les propos du député-maire de Cholet et déclaré saisir "le comité exécutif de l'UDI pour les suites inévitables à donner".
"La justice appréciera les suites pénales à réserver à ces propos", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
L'élu a dérapé dimanche lors d'un déplacement sur un terrain de sa ville où des gens du voyage avaient installés leurs caravanes.
Évoquant l'extermination de cette communauté par les nazis, il a déclaré : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez".
Des propos rapportés par Le Courrier de l'Ouest, mais démentis par l'intéressé.
En réponse, le journal a diffusé lundi à la mi-journée sur son site Internet un enregistrement attestant sa version des faits.
On y entend le député-maire lancer dans un brouhaha "la loi, elle s'applique". Puis, un peu moins fort, alors que les gens du voyage à qui il s'adressait avaient tourné les talons, la formule qui pourrait lui coûter sa place à l'UDI.
L'élu dénonce un enregistrement bidonné.
Avant une éventuelle condamnation judiciaire, c'est au sein de son propre parti, l'UDI, que l'élu pourrait être sanctionné.
Jean-Louis Borloo, président du parti, a condamné les propos du député-maire de Cholet et déclaré saisir "le comité exécutif de l'UDI pour les suites inévitables à donner".