Hollande passe à l'offensive

Le président de la République, surveillé de très près par Bruxelles, avait fort à faire pour convaincre de sa capacité à redresser le pays.
Publié le 16/05/2013 à 22:00
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Hollande passe à l'offensive
Pour son second grand oral, le président Hollande passe à l'offensive.

Hier devant 400 journalistes et pendant près de 2h30, le Président a voulu faire preuve d'un grand volontarisme.

La place était encore une fois plus à l'affirmation, à défaut de faire de réelles annonces mais le mot d'ordre d'hier restait l'offensive.

L'offensive, c'est : "sortir l'Europe de sa langueur, c'est mobiliser toutes les formes pour l'emploi, c'est préparer la France de demain, c'est lui faire prendre de l'avance".

Le ton a changé car l'heure est grave pour lui mais aussi pour le pays. Il dit qu'il avoir appris ce que c'était d'être président.

Celui qui s'est dépeint en «socialiste qui veut faire réussir la France» a défendu ses choix sur le «sérieux budgétaire», l'inversion de la courbe du chômage ou encore la réforme des retraites.

Il a précisé qu'il n'organisera pas de remaniement.

Il a renouvelé sa confiance envers Jean-Marc Ayrault, un Premier Ministre courageux et désintéressé selon lui.

La majorité s'est dite emballée après cette conférence de presse.

Après cette dernière, François Hollande a rejoint les députés socialistes, réunis à la Maison de l’Amérique latine pour l’écouter.