Publié le 02/12/2016 à 08:39
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Surprise, coup de tonnerre : François Hollande renonce ! Il s’est exprimé hier, le 1er décembre, et a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’élection présidentielle. Un véritable séisme puisque c’est une première dans l’histoire de la 5e République.
Une décision difficile somme toute saluée par la classe politique. Impopulaire à des niveaux records, François Hollande s'est attiré des hommages jusqu'à droite en renonçant. "Dignité", "respect" et "courage" revenaient dans nombre de commentaires, y compris de ceux qui ont trahi ou affaibli le président. "Décision sage, réaliste et hautement respectable", selon Arnaud Montebourg. "Courageuse" et "digne" pour Emmanuel Macron. "Choix d'un homme d'Etat" pour Manuel Valls. "Un moment de dignité comme la politique en était devenue avare. L'exigence pour les gauches est colossale", a pour sa part jugé Christiane Taubira, partie du navire gouvernemental dans le sillage du controversé projet de déchéance de nationalité. "Seul regret" du chef de l'Etat. "J'ai pensé qu'elle pouvait nous unir alors qu'elle nous a divisés", a dit le chef de l'Etat, lors de son allocution télévisée.
Les regards sont maintenant tournés vers Manuel Valls, le Premier ministre. Officialisera-t-il sa candidature à la primaire de la gauche ? A l'Elysée, le président a fait sa déclaration de renonciation sans dire qu'il soutenait son Premier ministre, ni même le citer. Mais les deux hommes se sont parlé à deux reprises, avant et après l'annonce, selon l'entourage de M. Valls. Selon certains médias, Manuel Valls pourrait se déclarer lors du meeting « de la Belle alliance populaire » ce samedi, à Paris.
Avec l'AFP
Une décision difficile somme toute saluée par la classe politique. Impopulaire à des niveaux records, François Hollande s'est attiré des hommages jusqu'à droite en renonçant. "Dignité", "respect" et "courage" revenaient dans nombre de commentaires, y compris de ceux qui ont trahi ou affaibli le président. "Décision sage, réaliste et hautement respectable", selon Arnaud Montebourg. "Courageuse" et "digne" pour Emmanuel Macron. "Choix d'un homme d'Etat" pour Manuel Valls. "Un moment de dignité comme la politique en était devenue avare. L'exigence pour les gauches est colossale", a pour sa part jugé Christiane Taubira, partie du navire gouvernemental dans le sillage du controversé projet de déchéance de nationalité. "Seul regret" du chef de l'Etat. "J'ai pensé qu'elle pouvait nous unir alors qu'elle nous a divisés", a dit le chef de l'Etat, lors de son allocution télévisée.
Les regards sont maintenant tournés vers Manuel Valls, le Premier ministre. Officialisera-t-il sa candidature à la primaire de la gauche ? A l'Elysée, le président a fait sa déclaration de renonciation sans dire qu'il soutenait son Premier ministre, ni même le citer. Mais les deux hommes se sont parlé à deux reprises, avant et après l'annonce, selon l'entourage de M. Valls. Selon certains médias, Manuel Valls pourrait se déclarer lors du meeting « de la Belle alliance populaire » ce samedi, à Paris.
Avec l'AFP