Publié le 10/12/2018 à 06:04
Temps de lecture : 3
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Le président Emmanuel Macron s'exprimera ce soir.
Dès 20h, le chef de l'Etat s'adressera à la nation. Le palais présidentiel n'a pas fourni davantage de précisions sur cette intervention. Toutefois, il devrait annoncer "des mesures concrètes et immédiates" pour répondre à la crise, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui a cependant écarté tout "coup de pouce" supplémentaire au Smic, qui détruirait des emplois selon elle.
Il s'agit selon l'Elysée de "réunir l'ensemble des forces politiques, territoriales, économiques et sociales dans ce moment grave que traverse la Nation" afin de "les mobiliser pour agir". "Le temps du dialogue est là" et "il faut désormais retisser l'unité nationale", mise à mal par cette fronde populaire inédite, née sur les réseaux sociaux, avait déclaré dès samedi soir le Premier ministre.
Emmanuel Macron recevra dans la matinée les syndicats et organisations patronales, aux côtés des présidents d'associations d'élus, du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental.
Records
Quelque 136 000 manifestants samedi comme une semaine auparavant, un record d'interpellations, des dégâts dans plusieurs villes : pressé d'intervenir après l'acte IV de mobilisation des Gilets jaunes, Emmanuel Macron va recevoir lundi partenaires sociaux et élus, avant d'annoncer dans la soirée de nouvelles mesures face à cette crise mettant le pouvoir à l'épreuve.
Les appels de la classe politique
« Inquiet » pour la démocratie et les institutions, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, poids lourd de l'aile gauche de la majorité présidentielle, a appelé à un « nouveau contrat social indispensable ». Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait de nouveau évoqué samedi « la dissolution » de l'Assemblée nationale. « Les trois quarts des revendications des Gilets jaunes sont dans notre programme », avait-il aussi assuré, alors que le mouvement est rétif à toute classification politique.
Députés LFI, communistes et socialistes doivent déposer lundi une motion de censure contre le gouvernement, qui devrait être débattue mercredi ou jeudi mais n'a aucune chance d'être adoptée. « En restant droit dans ses bottes depuis plusieurs semaines, le gouvernement porte la responsabilité des conséquences pour la paix civile et l'économie du pays », juge André Chassaigne (PCF).(AFP)
Dès 20h, le chef de l'Etat s'adressera à la nation. Le palais présidentiel n'a pas fourni davantage de précisions sur cette intervention. Toutefois, il devrait annoncer "des mesures concrètes et immédiates" pour répondre à la crise, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui a cependant écarté tout "coup de pouce" supplémentaire au Smic, qui détruirait des emplois selon elle.
Il s'agit selon l'Elysée de "réunir l'ensemble des forces politiques, territoriales, économiques et sociales dans ce moment grave que traverse la Nation" afin de "les mobiliser pour agir". "Le temps du dialogue est là" et "il faut désormais retisser l'unité nationale", mise à mal par cette fronde populaire inédite, née sur les réseaux sociaux, avait déclaré dès samedi soir le Premier ministre.
Emmanuel Macron recevra dans la matinée les syndicats et organisations patronales, aux côtés des présidents d'associations d'élus, du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental.
Records
Quelque 136 000 manifestants samedi comme une semaine auparavant, un record d'interpellations, des dégâts dans plusieurs villes : pressé d'intervenir après l'acte IV de mobilisation des Gilets jaunes, Emmanuel Macron va recevoir lundi partenaires sociaux et élus, avant d'annoncer dans la soirée de nouvelles mesures face à cette crise mettant le pouvoir à l'épreuve.
Les appels de la classe politique
« Inquiet » pour la démocratie et les institutions, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, poids lourd de l'aile gauche de la majorité présidentielle, a appelé à un « nouveau contrat social indispensable ». Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait de nouveau évoqué samedi « la dissolution » de l'Assemblée nationale. « Les trois quarts des revendications des Gilets jaunes sont dans notre programme », avait-il aussi assuré, alors que le mouvement est rétif à toute classification politique.
Députés LFI, communistes et socialistes doivent déposer lundi une motion de censure contre le gouvernement, qui devrait être débattue mercredi ou jeudi mais n'a aucune chance d'être adoptée. « En restant droit dans ses bottes depuis plusieurs semaines, le gouvernement porte la responsabilité des conséquences pour la paix civile et l'économie du pays », juge André Chassaigne (PCF).(AFP)