Publié le 10/11/2017 à 07:15
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Emmanuel Macron a prolongé, hier, son voyage de deux jours aux Emirats arabes unis par une visite surprise en Arabie saoudite. Le président français a annoncé à Dubaï lors de la conférence de presse qui a conclu son séjour qu’il s’arrêterait dans la capitale saoudienne pour deux heures d’entretiens avec le prince héritier Mohamed Ben Salman.
La rencontre est une première entre les deux hommes, et elle est d’autant plus importante que les tensions ne cessent de monter entre l’Iran et l’Arabie saoudite, au Yémen comme au Liban. Le programme nucléaire iranien, que Riyad remet en cause, avec le soutien de l’administration Trump, est également source de discorde.
Liban et Yémen
Autre dossier sesinble évoqué, le sort du Liban mais aussi du Yémen, en proie à un conflit meurtrier où les deux poids lourds du Moyen-Orient soutiennent des camps opposés. Le Yémen est le théâtre de la pire crise humanitaire de la planète, selon l’ONU.
Au Liban, les interrogations se multiplient concernant la liberté de mouvement de Saad Hariri, qui a annoncé samedi 4 novembre sa démission du poste de premier ministre libanais sous pression de Riyad. « Mon souhait est que tous les responsables politiques libanais puissent vivre librement au Liban ce qui suppose la stabilité et la démilitarisation d’une partie du pays et d’avoir une politique exigeante et rigoureuse à l’égard de toutes celles et ceux qui peuvent déstabiliser ou menacer quelque leader que ce soit », a détaillé le président français. (Le Monde)
La rencontre est une première entre les deux hommes, et elle est d’autant plus importante que les tensions ne cessent de monter entre l’Iran et l’Arabie saoudite, au Yémen comme au Liban. Le programme nucléaire iranien, que Riyad remet en cause, avec le soutien de l’administration Trump, est également source de discorde.
Liban et Yémen
Autre dossier sesinble évoqué, le sort du Liban mais aussi du Yémen, en proie à un conflit meurtrier où les deux poids lourds du Moyen-Orient soutiennent des camps opposés. Le Yémen est le théâtre de la pire crise humanitaire de la planète, selon l’ONU.
Au Liban, les interrogations se multiplient concernant la liberté de mouvement de Saad Hariri, qui a annoncé samedi 4 novembre sa démission du poste de premier ministre libanais sous pression de Riyad. « Mon souhait est que tous les responsables politiques libanais puissent vivre librement au Liban ce qui suppose la stabilité et la démilitarisation d’une partie du pays et d’avoir une politique exigeante et rigoureuse à l’égard de toutes celles et ceux qui peuvent déstabiliser ou menacer quelque leader que ce soit », a détaillé le président français. (Le Monde)