
Il va de surprise en surprise. Tandis qu'il a annoncé son fracassant retour en politique dans une interview dimanche, l'homme d'affaires et patron de presse Bernard Tapie s'est livré à un nouveau coup de théâtre ce lundi soir. Invité du 20H de France 2, l'ancien ministre n'a en effet pas exclu de se présenter à l'élection présidentielle de 2017, tout en précisant que «(sa) réponse ne (serait) pas donnée aujourd'hui ni demain».
S'il entend rester hors de l'arène politique et au-dessus de la mêlée politicienne, le septuagénaire se laisse «jusqu'à la fin du mois de janvier» prochain pour formuler des propositions concrètes afin de lutter contre le chômage des jeunes et endiguer la montée de l'extrême-droite. Comme l'économiste Jacques Attali, il soumettra ensuite le «programme» qui en ressortira aux deux candidats favoris à l'investiture suprême.
Tapie se défend de tout esprit revanchard contre la justice
Bernard Tapie distingue dès lors «trois hypothèses». «Soit l'un des deux (finalistes) l'accepte, et je choisis celui-là. Soit les deux l'adoptent, et dans ce cas je suis tellement content que je reste chez moi et me garde bien de dire quoi que ce soit. Soit aucun des deux ne veut modifier les structures existantes, et dans ce cas j'y vais moi», a-t-il prévenu, estimant qu'il n'aurait aucun mal à réunir les 500 signatures nécessaires à une candidature. (Le Figaro)