National 2 : l’US Thionville Lusitanos s’offre le leader cristolien !

Pour ce sixième match de la saison, l’USTL recevait un des favoris à l’accession en National 1, l’US Créteil. 

Encore invaincus et sur une série de quatre victoires consécutives, les Cristoliens arrivaient en Moselle en position de favoris. De son côté, les derniers matchs de Thionville étaient moins glorieux avec aucun succès en cinq rencontres. Néanmoins, après plusieurs semaines d’attente, les joueurs de Julien François pouvaient enfin compter sur son public au complet avec la réouverture de la tribune du stade de Guentrange. 

Dès le coup d’envoi, les Thionvillois imposaient leur rythme de jeu et se procuraient rapidement les premières occasions de la rencontre. Lancé sur le côté droit, Baradji était fauché aux abords de la surface de réparation cristolienne. Groune prenait ses responsabilités et se chargeait du coup-franc. Parfaitement tiré, le ballon terminait sa course au fond des filets de Salmone (1-0, 6’). Un quart-d’heure plus tard, Luvualu faisait le break pour son équipe d’une frappe splendide (2-0, 19’). L’ancien spinalien inscrivait là son premier but sous les couleurs thionvilloises. Le spectacle des locaux ne s’est pas arrêté de si bon chemin. Baradji de la tête venait inscrire son quatrième but de la saison et de donner un avantage très confortable à ses coéquipiers (3-0, 20’).

Devant plus de 1600 spectateurs, l’USTL venait de terrasser en vingt minutes seulement la meilleure défense du championnat (zéro but encaissés en cinq rencontres). En fin de première période, les visiteurs se procuraient quelques occasions de réduire le score mais Junker se montrait infranchissable face aux attaquant de Créteil.  

Mi-temps : 3-0  

Au retour des vestiaires, les Thionvillois bien en place empêchaient à plusieurs reprises les Franciliens de revenir à la marque. Omosanya de la tête (50’) et Groune sur un corner direct étaient tout proche d’inscrire un quatrième but pour l’USTL. Peu inspirés offensivement, les joueurs d’Habib Boumezoued ne se montraient guère dangereux au cours de cette seconde période.