
(AFP) De la place Beauvau à celle de la Concorde, en passant par l'Elysée. Cet itinéraire n'est pas celui d'un ministre, mais bien celui d'un drone, qui a survolé le palais présidentiel dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, aux alentours de deux heures du matin, révèle i>Télé.
L'aeronef, dont le survol du palais n'a duré que "quelques secondes" selon l'Elysée, ne serait pas d'origine terroriste. Selon les informations de la chaîne, l'engin serait "de trop faible portée, trop léger et téléguidé à distance trop réduite" pour pouvoir "transporter la moindre charge explosive". Il pourrait toutefois être doté d'une caméra.
"Immédiatement repéré" par les services de police et de gendarmerie qui assurent la garde du palais présidentiel, l'appareil, qui s'est "immédiatement éloigné de l'Elysée", n'aurait pour l'heure pas été retrouvé.
Une enquête judiciaire a depuis été ouverte et confiée à la gendarmerie des transports aériens, qui s'est dotée d'une cellule d'enquête sur les drones.