Un avion d'Air France escorté jusqu'à New-York suite à une alerte à la bombe

Un avion d’Air France, parti de Paris à destination de New York, a été escorté en fin de trajet par des chasseurs américains F-15 à la suite d’une menace téléphonique.
Publié le 26/05/2015 à 06:42
Temps de lecture : 2 min
Un avion d'Air France escorté jusqu'à New-York suite à une alerte à la bombe

Le vol AF22 d'Air France en provenance de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle a été escorté hier par des avions de chasse de l'armée américaine vers l'aéroport John F.Kennedy de New York, à la suite d'une menace anonyme type "alerte à la bombe".

Après évacuation des personnels et passagers, le FBI affirme n'avoir rien trouvé à l'intérieur de l'AirbusA330. L'incident est donc clos selon le Bureau fédéral d'Investigation.

Alerte à la bombe

ABC News, qui a révélé l'information, avait fait état d'un appel passé aux autorités du Maryland évoquant la présence d'"armes chimiques" à bord. "La personne qui a appelé a proféré une menace à la bombe visant l'aviation civile", a rectifié la police du Maryland auprès de l'AFP. Après cet appel, passé peu après 6h30 locales, le FBI (police fédérale) et un centre de renseignement anti-terroriste du Maryland "ont été immédiatement informés".

Le Norad, commandement militaire responsable de la sécurité aérienne, a alors "lancé deux F-15 par mesure de précaution", a indiqué ce dernier dans un communiqué. "Les passagers ont débarqué normalement", rapporte Air France. La compagnie avait précisé que les autorités américaines procédaient à "une vérification complète de l'appareil, des passagers et de leurs bagages", tout en rappelant "qu'elle met[tait] tout en œuvre quotidiennement pour offrir à ses passagers et membres d'équipage le plus haut niveau de sûreté en vol". Aucune bombe ou matériel dangereux n'a été trouvé à bord de l'appareil d'après le FBI. Selon le site Flight Radar qui recense les parcours des vols du monde entier, le AF022 a atterri à 10h13 locales (16h13 à Paris).

A noter qu'une dizaine d'avions ont été également l'objet de menaces lundi, lancés depuis les Etats-Unis, mais toutes ont été jugées non crédibles.