Strasbourg : six Djhiadistes présumés interpellés et placés en garde à vue

Des jeunes Français, qui étaient partis faire le djihad en Syrie en décembre dernier, et sont rentrés en France depuis quelques semaines, ont été interpellés ce mardi matin, dans leur quartier de la Meinau à Strasbourg.
Publié le 13/05/2014 à 11:24
Temps de lecture : 2 min
Strasbourg : six Djhiadistes présumés interpellés et placés en garde à vue

Six personnes soupçonnées de s'être rendues en Syrie pour mener le DjIhad sont toujours placées en garde à vue après la vaste opération menée ce matin à Strasbourg dans le quartier de la Meinau.

L’opération s’est déroulée dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction du pôle antiterroriste parisien. Le magistrat enquête, depuis novembre 2013, sur une filière organisée autour d’un homme originaire de la région lyonnaise. Ce dernier, très actif sur les réseaux sociaux, aurait également mis en place des circuits de financement des voyages en Syrie. l'opération visait de jeunes hommes d'origine maghrébine ou turque, qui ont prétendu partir à la mi-décembre en vacances à Dubaï via l'Allemagne. En réalité, ils pourraient s'être rendus dans le sud de la Turquie avant de rejoindre un camp d'entraînement au djihad.

Selon des témoins, deux jeunes djihadistes qui ont trouvé la mort en Syrie étaient originaires de ce quartier, et d'autres étaient revenus de Syrie il y a environ un mois.

Pour le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve.  Il s'agit d'une "nouvelle démonstration de la détermination totale du gouvernement à lutter de toutes ses forces contre le terrorisme et l'embrigadement des jeunes dans la radicalisation violente"

Cette opération a été menée quelques jours après la présentation, le 23 avril, du plan de lutte contre les filières djihadistes vers la Syrie par le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve. 24 aspîrants au DjIhad - 8 femmes et 16 hommes, âgés entre 14 et 34 ans, dont cinq déjà partis - ont déjà été signalés depuis la mise en place d'une plateforme Internet et d'un numéro Vert pour endiguer les départs en Syrie, a indiqué le ministère de l'intérieur.