Le corps d'Amélie Lagarde a été retrouvé hier au fond d'un puisard.
Ce sont les chiens de l'équipe cynophile de Gramat, dans le Lot, spécialisée dans la découverte de cadavres, qui ont donné l'alerte. L'affaire était en cours depuis la mi-janvier.
Son compagnon, Dominique Sadek, seul avec ses trois enfants, a été découvert mort dans le domicile familial. Il est décédé d'une crise cardiaque dans son salon.
Les trois enfants du couple, de peur d'être séparés, avaient caché la mort de leur père pendant vingt-quatre heures, avant que l'une des deux sœurs craque à l'école.
Les enfants avaient été placés ensemble en famille d'acceuil.
La police s'était donc mise à chercher la mère, qui ne donnait plus signe de vie depuis le 25 juin dernier. Selon son compagnon, elle aurait quitté le domicile de la famille volontairement à l'époque.
Malgré des avis de recherches, des réquisitions bancaires, et même une enquête menée jusqu'aux Antilles, les forces de l'ordre n'ont rien trouvé. Jusqu'à la perquisition de la maison à Stenay, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour disparition inquiétante.
Les chiens ont donc permis de repérer le corps. Il stagnait dans une sorte de fosse sceptique dans la grange au fond du jardin.
De gros moyens avaient été mis en place par la police scientifique. Le médecin légiste de Verdun, Bruno Frémont, a immédiatement indiqué que le corps correspondait bien à celui d'Amélie Lagarde.
Le procureur de la République à Verdun Yves Le Clair, a déclaré que le lieu de découverte du cadavre n'était « pas naturel », et estime que cela ressemble à « une manœuvre de dissimulation ».
Les enquêteurs doivent désormais procéder aux premiers prélèvements et une autopsie du corps doit être réalisée en début de semaine prochaine.
