
Les cinq mineurs interpellés dans le cadre de l'enquête après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bah-Rhin, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, a indiqué hier le parquet de Saverne.
Quatre ont été soumi à une mesure de placement en centre éducatif, alors que le cinquième a été «confié à un tiers digne de confiance», a déclaré le procureur de la République de Saverne.
Mobile antisémite
Plus tôt dans la journée, le procureur a déclaré que le «mobile antisémite» des profanations étaient désormais «clair.»
En effet, alors que les jeunes affirment que leurs actes n'étaient pas antisémites, le procureur déclare qu'ils «décrivent des gestes ou des paroles révélatrices, tels que des saluts nazis, le fait de cracher sur des symboles comme l'étoile de David, ou encore des paroles telles que «heil Hitler», «sale juif» et «sale race».»
Le saccage semble être "parti d'un jeu qui a dérapé" : un premier acte a déclenché une "sorte de frénésie collective", qui a conduit les adolescents à renverser les stèles.
Cette profanation de 250 tombes a suscité depuis sa découverte dimanche indignation et émotion, conduisant le chef de l'Etat à se rendre sur place mardi.