Publié le 09/10/2013 à 22:00
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La peine maximum, soit dix ans, a été requise mercredi par le parquet pour 10 des 27 membres de trois familles roms de Croatie, dont le procès hors norme s'est ouvert lundi à Nancy, en Meurthe-et-Moselle.
Les prévenus comparaissaient pour "association de malfaiteurs et complicité" pour une centaine de vols commis en 2011 par leurs enfants âgés d'une dizaine d'années.
L'enquête, basée sur des milliers d'écoutes interceptées chez 120 suspects, a mis au jour une organisation dirigée par des chefs de clan, aidés de capitaines, lieutenants et enfin de leurs enfants âgés d'une dizaine d'années, les exécutants des cambriolages.
Les investigations ont également établi que ce réseau se livrait à la traite d'êtres humains, un délit pour lequel plusieurs prévenus sont poursuivis dans le cadre "d'achats" d'épouses, parfois pour 180.000 euros.
Tout au long du procès, les prévenus ont nié en bloc toutes ces accusations.
Les prévenus comparaissaient pour "association de malfaiteurs et complicité" pour une centaine de vols commis en 2011 par leurs enfants âgés d'une dizaine d'années.
L'enquête, basée sur des milliers d'écoutes interceptées chez 120 suspects, a mis au jour une organisation dirigée par des chefs de clan, aidés de capitaines, lieutenants et enfin de leurs enfants âgés d'une dizaine d'années, les exécutants des cambriolages.
Les investigations ont également établi que ce réseau se livrait à la traite d'êtres humains, un délit pour lequel plusieurs prévenus sont poursuivis dans le cadre "d'achats" d'épouses, parfois pour 180.000 euros.
Tout au long du procès, les prévenus ont nié en bloc toutes ces accusations.