Nordhal Lelandais demande sa remise en liberté

Alain Jakubowicz, son avocat, a déposé une demande de remise en liberté pour son client, principal suspect dans l'affaire de la disparition de la petite maelys, disparue depuis le 27 août dernier.
Publié le 17/01/2018 à 06:53
Temps de lecture : 3 min
Nordhal Lelandais demande sa remise en liberté
Alain Jakubowicz, son avocat, a déposé une demande de remise en liberté pour son client, principal suspect dans l'affaire de la disparition de la petite maelys, disparue depuis le 27 août dernier. Les trois juges en charge de ce dossier ont dès lors cinq jours pour se prononcer.

Le parquet de Grenoble peut aussi donner sa position. Selon les informations de RTL, le procureur va demander le rejet de cette demande. Selon lui, les charges pesant sur le suspect sont trop lourdes. Les juges devraient logiquement être sur la même ligne. Ce sera alors au juge des libertés et de la détention de statuer sur ce dossier.

Témoignages contradictoires

Les témoignages se suivent et sont bien souvent contradictoires, entre des voisins, des amis ou une ancienne petite amie qui décrivent un homme calme, posé, voire un peu effacé, tandis que des anciens employeurs ou d'autres ex-compagnes le voyaient comme un être instable voire violent. "C’était quelqu’un qui n’était pas très sympathique. Il ne disait jamais bonjour à personne. Et surtout, les chiens étaient laissés seuls pendant longtemps", selon une voisine expliquant que les animaux accumulaient les déjections, pas toujours nettoyées par l'occupant des lieux.

Les choses ont vite empiré et c'est un Nordahl Lelandais menaçant qui transparait alors dans la description de cette voisine: "Le propriétaire a reçu des tas de plaintes sur le comportement de ce monsieur. Il ne supportait pas qu’on lui fasse la moindre remarque, par exemple sur les chiens qui souillaient le balcon. C’était des menaces tout de suite: "Je vais te casser la tête! Je vais t’exploser la tête" On sentait qu’il avait une hostilité qu’on ne comprenait pas. On aurait dit qu’il en voulait à la Terre entière".

Des pétitions sont signées pour exiger son départ, mais il faudra attendre deux ans et demi pour que l'encombrant locataire ne quitte finalement le logement. Au moment de son arrestation, Nordahl Lelandais était revenu vivre chez ses parents à Domessin. (AFP)