Publié le 16/01/2017 à 16:08
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Le dénouement de cette enquête semble plus que jamais très proche. Le tueur en série, Francis Heaulme sera jugé seul, durant 3 semaines par la cour d'assises de la Moselle pour une affaire qui s'éternise depuis 30 ans maintenant. En 2014, son premier procès avait été suspendu suite à des témoignages mettant en cause un autre homme Henri Leclaire. Ce dernier avait été mis définitivement hors de cause le 10 janvier dernier par la cour de cassation. Patrick Dils qui quelques semaines après les meurtres d'Alexandre Beckrich et Cyril Beining avait avoué avant de se rétracter, a été acquitté après une procédure de révision. Ceci fut possible par la présence de Francis Heaulme à proximité du lieu du crime le jour même du meurtre.
Bref rappel des faits :
le 28 septembre 1986, deux enfants de 8 ans, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, sont retrouvés morts le long d'une voie de garage de la SNCF à Montigny-lès-Metz, le crâne fracassé à coups de pierre. La police suspecte Patrick Dils, un apprenti cuisinier de 16 ans. Il avoue les faits après 36 heures de garde à vue et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de la Moselle.
En 1997, le nom de Francis Heaulme est entendu dans l'affaire suite au compte-rendu d'un gendarme qui annonce avoir appris de la bouche du célèbre tueur en série, sa présence sur la scène du crime. Confirmé par Francis Heaulme 1 an plus tard. Patrick Dils obtient à la suite de ce rebondissement une procédure de révision de son procès. Il sera définitivement acquitté le 24 avril 2002.
Le tueur en série est mis en examen en 2006 mais multiplie les déclarations contradictoires et brouillonnes. Faute de charges suffisantes il bénéficiera d'un non-lieu en 2007. La cour de Metz ordonne deux suppléments d'information en 2008 et 2009. Il confronte Francis Heaulme à un ex-suspect que ce dernier avait assuré avoir vu près du lieu du crime. Des témoignages extérieurs confortent la présence de l'homme de 59 ans non loin de la voie ferrée de Montigny-lès-Metz.
En 2012, le parquet général de Metz souhaite le renvoi du tueur devant les assises. Décision prise par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Metz en mars dernier. L'avocate de l'accusé estime que la personnalité de son client l'empêche d'avoir un procès équitable et rappelle qu'aucune preuve matérielle ne vient soutenir la culpabilité de Francis Heaulme. La cour de cassation décide tout de même le renvoi l'homme de 59 ans devant les assises.
Bref rappel des faits :
le 28 septembre 1986, deux enfants de 8 ans, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, sont retrouvés morts le long d'une voie de garage de la SNCF à Montigny-lès-Metz, le crâne fracassé à coups de pierre. La police suspecte Patrick Dils, un apprenti cuisinier de 16 ans. Il avoue les faits après 36 heures de garde à vue et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de la Moselle.
En 1997, le nom de Francis Heaulme est entendu dans l'affaire suite au compte-rendu d'un gendarme qui annonce avoir appris de la bouche du célèbre tueur en série, sa présence sur la scène du crime. Confirmé par Francis Heaulme 1 an plus tard. Patrick Dils obtient à la suite de ce rebondissement une procédure de révision de son procès. Il sera définitivement acquitté le 24 avril 2002.
Le tueur en série est mis en examen en 2006 mais multiplie les déclarations contradictoires et brouillonnes. Faute de charges suffisantes il bénéficiera d'un non-lieu en 2007. La cour de Metz ordonne deux suppléments d'information en 2008 et 2009. Il confronte Francis Heaulme à un ex-suspect que ce dernier avait assuré avoir vu près du lieu du crime. Des témoignages extérieurs confortent la présence de l'homme de 59 ans non loin de la voie ferrée de Montigny-lès-Metz.
En 2012, le parquet général de Metz souhaite le renvoi du tueur devant les assises. Décision prise par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Metz en mars dernier. L'avocate de l'accusé estime que la personnalité de son client l'empêche d'avoir un procès équitable et rappelle qu'aucune preuve matérielle ne vient soutenir la culpabilité de Francis Heaulme. La cour de cassation décide tout de même le renvoi l'homme de 59 ans devant les assises.