
Une semaine après l’agression au couteau d’un de leur collègues, les agents pénitentiaires de Metz se sont réunis pour dénoncer les violences qu’ils subissent au quotidien. Insultes, menaces de mort ou même atteintes à l’intégrité physique. Ils réclament une fouille générale de l’établissement pour trouver les téléphones portables, les stupéfiants mais aussi les armes. Il souhaitent également l’abrogation de la loi leur interdisant de fouiller les détenus à leur retour du parloir. Autre revendication : il demandent des effectifs supplémentaires. À "Metz, il manque entre 15 et 20 surveillants", selon Arnaud Gateau secrétaire régional adjoint du syndicat Ufap-Unsa
Le détenu, qui a blessé superficiellement un surveillant, vendredi dernier, en le frappant à deux reprise au ventre avec un couteau, a été transféré vers un autre établissement.