
Les suspects, âgés de 17 à 18 ans, ont été interpellés entre le 1er et le 15 décembre, puis mis en examen pour extorsion avec arme.
Les neuf jeunes, tous originaires de Metz, ont été «incarcérés dans différents établissements pénitentiaires». Les «têtes pensantes» du groupe étaient deux mineurs de 17 ans «qui avaient imaginé le mode opératoire» et «incité les (sept) autres à les rejoindre», selon cette source.
Les faits se sont produits «entre le 27 janvier 2020 et le 20 novembre 2020», précise un communiqué. Les suspects se faisaient passer pour des clients des prostituées, qui prenaient leur rendez-vous via internet dans des logements de location à Metz. L'un des jeunes se rendait alors au lieu convenu, profitait de la prestation et, au moment de partir, ses complices rentraient dans l'appartement pour menacer ou agresser la ou les prostituées présentes.
Les victimes, qui ont signalé les faits, ont fait état d'«agressions violentes (...) : menaces (avec) une arme de poing, coups infligés avec la crosse ou portés à main nue, aspersion avec du gaz lacrymogène, cheveux rasés pour l'une d'entre elles», indique le communiqué de la Sûreté. Leur but était de dérober de l’argent et des objets de valeur dans les logements. Ils s’en prenaient aux recettes des victimes : parfois plusieurs milliers d’euros, et même une fois plus de 10 000 euros. Ils repartaient également avec des moyens de paiement, des téléphones…
Au total, huit femmes de nationalité étrangère (Brésilienne, Roumaine, Espagnole, Dominicaine ou Ukrainienne) ont été extorquées. Les enquêteurs n'excluent pas «que d'autres faits aient pu être commis sur d'autres prostituées mais non portés à la connaissance des services de police», selon le communiqué. (AFP)