
Les premiers procès liés à la manifestation pro-palestinienne interdite samedi dans la capitale se sont tenus hier.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé trois peines de prison avec sursis et une relaxe.
Un homme de 33 ans, accusé par le Procureur de la République d'être le meneur du rassemblement, écope de la plus lourde peine : 10 mois de prison avec sursis pour rébellion et participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser.
Un autre homme de 33 ans a écopé de 4 mois de prison avec sursis pour les mêmes délits mais aussi pour avoir dissimulé son visage lors de la manifestation.
Il a également été condamné payer une amende de 1 150 € à un policier, blessé lors de son interpellation.
Nouveaux procès ce mardi
Une femme de 31 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d'intérêt général pour violences sur les forces de l'ordre notamment à l'aide d'une bombe lacrymogène.
Lors de son procès elle a pourtant affirmé n'avoir jeté cette bombe lacrymogène que par "réflexe", qu'elle ne faisait en aucun cas partie d'un réseau anti-France ou anti-juifs mais qu'elle tenait à se rendre à la manifestation pour soutenir la Palestine.
Sept autres personnes, toujours en garde à vue, doivent être jugées aujourd'hui, en comparution immédiate, pour des violences à l'encontre des forces de l'ordre.
Notez que deux nouvelles manifestations, autorisées par la préfecture cette fois, sont prévues demain et samedi à Paris.
D'autres rassemblements sont également prévus mercredi à Lyon, Toulouse, Lille ou encore Reims.