Publié le 19/02/2018 à 13:14
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Un peu plus d’un an après l’accident ferroviaire mortel survenu à Dudelange, un rapport de l’administration des enquêtes techniques luxembourgeoise a confirmé que la cause était une double défaillance. Une erreur humaine alliée à une défaillance technique.
En effet, d’un côté, le conducteur du TER, décédé dans l’accident, n’a pas respecté la signalisation qui lui ordonnait de ralentir.
À 1,5 km du lieu où la collision s'est produite, le conducteur auait normalement dû ralentir le TER, mais au contraire, d'après le rapport des enquêteurs, le convoi a accélé à 300 mètres du point d'impact. Il arrivait donc bien trop vite pour pouvoir éviter l'accident.
Autre défaillance pointée du doigt par le rapport, une défaillance technique.
Le système de sécurité luxembourgeois Memor II+ n’a pas non plus fait son office. Cette technologie aurait du avertir le conducteur qu’il roulait trop vite et aurait même du enclencher un système de freinage d’urgence. Les analysent révèlent même que ce type de défaillance technique s'est produite 15 fois entre 1er janvier et le 14 février 2017. La veille, et le jour même du drame, des TER étaient passés au même endroit sans déclencher le système Mémor II+. Les enquêteurs n’ont pas encore pu expliquer pourquoi ces défaillances étaient survenue.
A la suite de ce rapport de l'AET, les enquêteurs ont soumis plusieurs recommandations aux CFL afin d'éviter qu'un tel drame ne se reproduise à l'avenir.
- Améliorer le système de sécurité Mémor II+
- Faire en sorte que les trains évoluent rapidement et puissent tous être équipés du nouveau système de sécurité européen ECTS
- Que les conducteurs de trains soient sensibilisés et informent désormais rapidement leurs supérieurs d'un quelconque défaut des systèmes de sécurité.
- Renforcer les analyses des "boîtes noires" afin de détecter les possibles anomalies.