Si l'enquête est allée vite, les forces de l'ordre piétinent. Car depuis qu'ils ont été signalés hier matin par le patron d'une station de Villers-Cotterêts, les deux hommes restent introuvables.
Pourtant, les moyens déployés sont impressionnants. Des hélicoptères tournent dans le ciel. Des cars de gendarmes et de CRS bloquent les routes. Les hommes du GIGN et du RAID circulent sans s'arrêter et les voitures, fermes et maisons abandonnées sont passées au peigne fin. D'ailleurs, c'est la première fois de l'histoire que les deux unités d'élite de la police et de la gendarmerie collaborent de cette manière.
Les véhicules ont tourné toute la journée, et les forces d'élite ont ratissé le secteur. Mais ce dernier est vaste, la forêt profonde et les bâtiments isolés nombreux. Le froid, la pluie et la tombée de la nuit ont rendu la tâche aux hommes encore plus difficile.
La traque continue
La traque policière a repris ce matin entre villages et forêts dans une zone qui s'étire de Villers-Cotterêts à Soissons. Plusieurs camionnettes de la Brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire sont arrivées sur place. Au moins un barrage de police, tenu par des troupes d'élites cagoulées et lourdement armées, filtrait les accès à la forêt domaniale de Retz, où s'était concentrées les opérations la veille
