Publié le 15/11/2018 à 05:57
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En 1987 à Epinal, M. Anah, dont c'était le premier poste, avait modifié un logiciel utilisé dans le processus de traitement des cancers, et n'avait corrigé cette erreur qu'en 2000, en dépit de signaux qui auraient dû l'alerter dès 1995.
Au terme de l'enquête, le parquet avait requis un non-lieu. M. Anah, aujourd'hui sexagénaire, avait malgré cela été renvoyé en correctionnelle pour les implications de cette modification sur la santé de trois patients, deux femmes et un homme. Le tribunal correctionnel l'a jugé coupable de blessures involontaires par imprudences et négligences dans le cas de cet homme, depuis décédé, qui avait subi un surdosage de 7%.
Il l'a relaxé s'agissant des deux femmes, faute de pouvoir établir un lien entre leurs séquelles et les surdosages.
L'ancien radiophysicien a été condamné à six mois de prison avec sursis. Sa nouvelle peine ne s'ajoutera pas aux trois ans avec sursis auxquels il a été condamné en juillet 2015, au terme du deuxième procès du scandale des surirradiés dans le même hôpital, à Épinal.(AFP)
Au terme de l'enquête, le parquet avait requis un non-lieu. M. Anah, aujourd'hui sexagénaire, avait malgré cela été renvoyé en correctionnelle pour les implications de cette modification sur la santé de trois patients, deux femmes et un homme. Le tribunal correctionnel l'a jugé coupable de blessures involontaires par imprudences et négligences dans le cas de cet homme, depuis décédé, qui avait subi un surdosage de 7%.
Il l'a relaxé s'agissant des deux femmes, faute de pouvoir établir un lien entre leurs séquelles et les surdosages.
L'ancien radiophysicien a été condamné à six mois de prison avec sursis. Sa nouvelle peine ne s'ajoutera pas aux trois ans avec sursis auxquels il a été condamné en juillet 2015, au terme du deuxième procès du scandale des surirradiés dans le même hôpital, à Épinal.(AFP)