
Le messin Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, arrêté il y a 10 ans dans un laboratoire d'ectasy, comparaissait devant un tribunal indonésien ce mercredi.
Interrogé brièvement par la présidente, Serge Atlaoui a demandé «une chance», dans l'espoir d'obtenir une révision de son procès, et souligné qu'il s'était bien comporté en prison où il est incarcéré depuis dix ans.
Le procureur a déclaré pour sa part que la Cour suprême avait pris la bonne décision en condamnant le Français à la peine capitale, estimant que ses agissements avaient des «conséquences extraordinaires», en référence aux dégâts provoqués par la consommation de drogue en Indonésie.
Son procès en révision a donc été renvoyé au 25 mars prochain. Cette prochaine audience est obligatoire avant de transmettre le dossier à la Cour suprême. Pour cette audience, le détenu ne pourra faire appel à des témoins. Après cette date, le détenu pourrait finalement être exécuté comme les 17 autres prévenus dans cette affaire.
Serge Atlaoui a une nouvelle fois clamé son innocence et dément être un trafiquant de drogue. Il a expliqué être là pour installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique et non pas une fabrique illégale de drogue dure.