Publié le 15/09/2017 à 07:44
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Le procès de cinq jeunes, accusés d’avoir profané le cimetière juif de Sarre-Union en 2015, s'est ouvert hier au tribunal pour enfants de Saverne. Pour rappel, près de 250 tombes avaient été profanées. Les dégâts avaient été estimés à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Agés de 15 ans et demi à 17 ans au moment des faits, les prévenus ont maintenu à la barre leur version des faits, niant tous être racistes. Selon l’une des parties civiles qui s’est exprimée vers 13h, Samuel Thomas, vice-président de la Maison des potes de Strasbourg, l’un des jeunes « reconnaît qu’il a été raciste à l’époque », mais sans appartenir à un groupe précis.
Samuel Thomas a également indiqué que tous les prévenus ont déclaré qu’« ils ne savaient pas quoi faire ce jour-là, alors ils ont décidé de s’amuser et de profaner des tombes », au nombre de 250.
Il n’avait fallu que quelques jours aux enquêteurs pour identifier les auteurs des faits : il s'agissait d'une bande de copains. Des jeunes inconnus jusqu’alors des services de gendarmerie. Les jeunes prévenus risquent jusqu’à sept ans de prison, peine qui pourrait être diminuée de moitié si l’excuse de minorité au moment des faits leur est accordée par le tribunal.
Agés de 15 ans et demi à 17 ans au moment des faits, les prévenus ont maintenu à la barre leur version des faits, niant tous être racistes. Selon l’une des parties civiles qui s’est exprimée vers 13h, Samuel Thomas, vice-président de la Maison des potes de Strasbourg, l’un des jeunes « reconnaît qu’il a été raciste à l’époque », mais sans appartenir à un groupe précis.
Samuel Thomas a également indiqué que tous les prévenus ont déclaré qu’« ils ne savaient pas quoi faire ce jour-là, alors ils ont décidé de s’amuser et de profaner des tombes », au nombre de 250.
Il n’avait fallu que quelques jours aux enquêteurs pour identifier les auteurs des faits : il s'agissait d'une bande de copains. Des jeunes inconnus jusqu’alors des services de gendarmerie. Les jeunes prévenus risquent jusqu’à sept ans de prison, peine qui pourrait être diminuée de moitié si l’excuse de minorité au moment des faits leur est accordée par le tribunal.