
Aline et une quadragénaire, originaire de Gerbéviller en Meurthe et Moselle.
Cette passionnée des équidés, a été victime d'un vaste trafic international de chevaux comme le relatent nos confrères du Républicain Lorrain.
En 2013, alors propriétaire d'un cheval, mais en proie à des problèmes personnels, elle décide de rechercher un éleveur, afin de bien s'occuper de son fidèle compagnon provisoirement.
Elle trouvera réponse à sa demande. Un éleveur originaire des Ardennes, proposera ses services et viendra chercher l'animal. Pensant que son cheval serait en paix, le cauchemar ne faisait finalement que commencer pour la quadragénaire.
Un demi-tour qui la plongera dans l'horreur
Dix jours plus tard, et en manque de son cheval, Aline décidera d'aller lui rendre visite. Mais impossible de contacter l'éleveur, dont la ligne est subitement devenu inexistante, comme le précise le quotidien régional. Grâce à plusieurs informations, elle se rendra au centre équestre de Rethel dans les Ardennes.
Elle retrouvera ce fameux éleveur dans un centre suspecté d’avoir acquis des chevaux "pour une retraite bien méritée" et de les avoir envoyés à l’abattoir.
L'animal a été abattu et vendu
Retrouvant le fameux "éleveur" qui devait s'occuper de son cheval, Aline sera mise devant le fait accompli. Son animal a été vendu a un négociant belge. L'animal a été tué puis vendu en supermarché pour être consommé.
Aujourd'hui, 18 personnes, professionnels de la filière, comparaissent à Marseille pour escroquerie, faux et usage de faux, tromperie.
Le procès se terminera vendredi 24 juin.