Publié le 18/05/2017 à 12:33
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En effet, l’arrêté est en place depuis mercredi: il est interdit de mourir chez soi à Laigneville.
« Considérant la pénurie de médecins et considérant l’impossibilité de pouvoir faire constater un décès de façon décente, j’ai pris ce matin un arrêté interdisant aux Laignevillois de décéder à leur domicile ! » annonce le premier magistrat.
Mercredi matin, un corps sans vie d’un homme âgé est découvert à son domicile vers 7h30. « Dans cette situation, un médecin doit normalement intervenir pour délivrer le certificat de décès qui atteste de la mort naturelle de la personne et sans lequel aucune action ne peut être engagée », poursuit l’élu.
Le SAMU refuse d’envoyer une équipe sur place pour constater le décès, de même pour l’Agence Régionale de santé. « Ce n’est qu’à 12h30 qu’une équipe du SMUR de Clermont a été diligentée afin de remplir le document de constat de décès ! Cinq heures pour obtenir une signature de la part d’un médecin attestant de la mort naturelle du patient ! » s’écrie Christophe Dietrich.
Les médecins sur le secteur se font de plus en plus rares ; il décide de tirer la sonnette d’alarme en dénonçant cette « situation dramatique ».
« Considérant la pénurie de médecins et considérant l’impossibilité de pouvoir faire constater un décès de façon décente, j’ai pris ce matin un arrêté interdisant aux Laignevillois de décéder à leur domicile ! » annonce le premier magistrat.
Mercredi matin, un corps sans vie d’un homme âgé est découvert à son domicile vers 7h30. « Dans cette situation, un médecin doit normalement intervenir pour délivrer le certificat de décès qui atteste de la mort naturelle de la personne et sans lequel aucune action ne peut être engagée », poursuit l’élu.
Le SAMU refuse d’envoyer une équipe sur place pour constater le décès, de même pour l’Agence Régionale de santé. « Ce n’est qu’à 12h30 qu’une équipe du SMUR de Clermont a été diligentée afin de remplir le document de constat de décès ! Cinq heures pour obtenir une signature de la part d’un médecin attestant de la mort naturelle du patient ! » s’écrie Christophe Dietrich.
Les médecins sur le secteur se font de plus en plus rares ; il décide de tirer la sonnette d’alarme en dénonçant cette « situation dramatique ».