Publié le 12/12/2017 à 06:57
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L’éphémère secrétaire d’Etat à la fonction publique du gouvernement Fillon et maire LR de Draveil dans l'Essonne, 60 ans, sera jugé jusqu’au 22 décembre, devant la cour d’assises de Seine-Saint Denis, pour «viols et agressions sexuelles en réunion». En qualité de premier élu de la ville, il écope d’une seconde circonstance aggravante : en tant que «personne ayant autorité», il risque une peine de vingt ans de réclusion criminelle. A ses côtés, comparaîtra Brigitte Gruel, 60 ans, son ex-adjointe, accusée des mêmes faits.
Le "fétichiste et la rabatteuse"
Dans le dossier, on y croise un maire passionné de réflexologie plantaire, qu’il pratique en toutes circonstances – en voiture, sous la table du restaurant, dans la salle à manger du château, au bureau – et parfois à la surprise de ses cobayes (comme le révèlent une vingtaine de témoignages). On y découvre aussi une adjointe à la culture présentée par plusieurs témoins comme «la favorite» ou «la maîtresse» du député-maire, voire carrément la «rabatteuse».
«Prise au piège»
Tout commence le 24 mai 2011, dix jours après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York. Deux employées municipales, Eva Loubrieu, contractuelle à la direction des affaires culturelles de janvier 2007 à juillet 2009, et Virginie Faux, recrutée en septembre 2008, portent plainte contre Georges Tron et Brigitte Gruel. Les deux femmes décrivent des faits assez similaires qui se passent derrière la porte capitonnée du bureau de l’édile : des séances de réflexologie plantaire à «connotation sexuelle» qui dérivent vers des caresses puis une pénétration digitale.
Consentement au coeur des débats
La question du consentement sera au cœur des débats durant ce procès qui s’annonce complexe. Il appartiendra désormais aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis de trancher : Georges Tron est-il un tripoteur de pieds ou un homme coupable de faits criminels ? (AFP)
Le "fétichiste et la rabatteuse"
Dans le dossier, on y croise un maire passionné de réflexologie plantaire, qu’il pratique en toutes circonstances – en voiture, sous la table du restaurant, dans la salle à manger du château, au bureau – et parfois à la surprise de ses cobayes (comme le révèlent une vingtaine de témoignages). On y découvre aussi une adjointe à la culture présentée par plusieurs témoins comme «la favorite» ou «la maîtresse» du député-maire, voire carrément la «rabatteuse».
«Prise au piège»
Tout commence le 24 mai 2011, dix jours après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York. Deux employées municipales, Eva Loubrieu, contractuelle à la direction des affaires culturelles de janvier 2007 à juillet 2009, et Virginie Faux, recrutée en septembre 2008, portent plainte contre Georges Tron et Brigitte Gruel. Les deux femmes décrivent des faits assez similaires qui se passent derrière la porte capitonnée du bureau de l’édile : des séances de réflexologie plantaire à «connotation sexuelle» qui dérivent vers des caresses puis une pénétration digitale.
Consentement au coeur des débats
La question du consentement sera au cœur des débats durant ce procès qui s’annonce complexe. Il appartiendra désormais aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis de trancher : Georges Tron est-il un tripoteur de pieds ou un homme coupable de faits criminels ? (AFP)