
La mission d'inspection a rendu vendredi son rapport sur le féminicide d'Hayange, survenu dans la nuit du 23 au 24 mai dernier.
Suite à ce drame, le gouvernement avait commandé fin mai un rapport à la mission d’inspection qui l’a dévoilé vendredi. Dans ce compte rendu « définitif », l’Inspection générale de la justice et l’Inspection générale de l’administration considèrent « qu’aucun manquement professionnel ne peut être relevé dans les décisions prises avant le meurtre, tous les intervenants s’étant mobilisés normalement dans le champ de leurs compétences ».
Ce meurtre, survenu « dans un contexte familial et social difficile », « clôt une relation ponctuée d’incidents », note le document. « La gravité des faits souligne toutefois la nécessité absolue de coordonner l’action des acteurs locaux à chaque étape du traitement des violences familiales », insistent les auteurs.
La victime, une jeune femme de 22 ans, a été tuée à coups de couteau en pleine rue, près du poste de police alors fermé. Son compagnon a été interpellé le lendemain.
"un dysfonctionnement inexpliqué à ce jour"
L'agresseur, condamné à un an de prison pour délits routiers, avait bénéficié d'un aménagement de peine et avait été placé en mai en détention à domicile sous surveillance électronique, avec un bracelet. L'appareil a connu « un dysfonctionnement inexpliqué à ce jour » puisque le bracelet a été arraché le soir du drame, ce qui n'a déclenché « aucune alarme au centre de surveillance ».
(AFP)