Drame de "Dropped" : les équipes techniques et les candidats en route vers la France

L’équipe de production et les quatre sportifs français restants de l’émission de télé-réalité ont quitté l’Argentine pour la France. Cinq gendarmes français sont attendus sur les lieux du crash meurtrier d’hélicoptère qui a lieu le 10 mars.
Publié le 13/03/2015 à 09:43
Temps de lecture : 3 min
Drame de "Dropped" : les équipes techniques et les candidats en route vers la France

L'équipe de tournage et les quatre sportifs français qui participaient à l'émission de télé-réalité Dropped en Argentine ont quitté hier soir leur hôtel de Villa Union (nord-ouest) pour Buenos Aires, où ils ont pris un vol pour Paris. Ils ont pris la route en minibus pour la capitale argentine, à 1.100 km de Villa Union, escortés par la gendarmerie.

Le nageur Alain Bernard, le patineur Philippe Candeloro, la cycliste Jeannie Longo, la snowboardeuse Anne-Flore Marxer et une vingtaine de salariés d'Adventure Line Production (ALP) avaient été autorisés jeudi soir à quitter l'Argentine par le juge qui enquête sur le tragique accident d'hélicoptères et sont attendus en France samedi matin.

Les Français étaient jusque-là confinés dans leur hôtel de Villa Union, à 30 km du lieu de l'accident, où ils attendaient le feu vert des autorités judiciaires argentines pour regagner la France.

«Nous sommes à disposition de la justice, aussi bien les 4 sportifs de haut niveau que les membres de l'équipe de tournage, et on donnera tous les éléments qui nous sont demandés», avait déclaré Julien Magne, directeur des programmes d'ALP. «J'ai envie d'apporter mon témoignage pour l'enquête et basta. Envie de rentrer. Et j'ai envie d'aller voir les parents de Camille» confiait Alain Bernard, champion olympique du 100 m nage libre en 2008.

Experts sur place

Cinq gendarmes français sont par ailleurs attendus en Argentine pour participer à l'enquête sur la collision en vol des deux hélicoptères, dans laquelle ont aussi péri cinq membres français de l'équipe de tournage et les deux pilotes argentins. Parmi les gendarmes, trois experts légistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), un service notamment spécialisé dans l'identification de victimes de catastrophes, vont prêter main forte aux légistes argentins.

Les corps calcinés étant méconnaissables, il faudra des tests ADN ou des données dentaires pour identifier les victimes. A La Rioja, capitale de la province éponyme, l'autopsie des corps n'avait pas débuté jeudi matin, les experts argentins attendant leurs homologues français, selon un légiste argentin.

(20minutes)