Publié le 21/12/2017 à 05:27
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Deuxième mise en examen pour Nordahl Lelandais
Le principal suspect dans l'affaire Maëlys est également cité dans une autre affaire de disparition. Devenue une affaire d'assassinat. Le procureur de Chambéry, a annoncé, hier qu'un crâne retrouvé le 7 septembre dernier avait été identifié comme être celui du caporal disparu Arthur Noyer, lundi 18 décembre. Déféré au palais de justice de Chambéry hier, après 48 heures de garde à vue, l'ancien maître chien a été mis en examen dans la foulée dans le cadre de cette enquête remontant à avril dernier.
Personnalité trouble
Cet homme de 34 ans à la personnalité trouble, déjà mis en examen pour meurtre alors que la fillette de 9 ans disparue lors d’une fête de mariage, le 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) reste introuvable, l’est à présent aussi pour l’assassinat du militaire issu du 13e bataillon de chasseurs alpins, a annoncé le procureur de Chambéry, Thierry Dran, mercredi. Une affaire en a donc fait avancer une autre de manière spectaculaire, alors que les investigations de la gendarmerie de Chambéry sur le cas d’Arthur Noyer n’avaient mené à aucun suspect.
Tout juste l’analyse de caméras de vidéosurveillance et la géolocalisation de son téléphone avaient-elles permis de retracer le parcours du jeune caporal dans les heures ayant précédé sa disparition. Il est ainsi établi qu’Arthur Noyer a passé la soirée du 11 avril dans la zone du Carré Curial, épicentre de la vie nocturne chambérienne.
D’abord dans un restaurant, puis dans trois bars, et enfin dans une boîte de nuit aux abords de laquelle il est resté jusqu’à 2 h 48, avant de partir seul à pied en direction de la rue de la République, où une dernière image de lui était filmée à 2 h 56. Un long travail de vérification Avant de cesser d’émettre à 4 heures du matin, son téléphone a borné à 3 h 01 place Paul Chevallier, à Chambéry. Puis à 3 h 05, sur la commune de Saint-Baldoph, à 6 km de là. Puis à 3 h 11, sur la commune d’Apremont, à 7,5 km de Chambéry. Une chronologie qui « démontre clairement, explique le procureur, qu’après la place Paul Chevallier, Arthur Noyer s’est déplacé dans un véhicule, et non plus à pied ».
« décomposition d’un corps humain »
Autre indice dévoilé par son téléphone, Nordahl Lelandais a effectué, le 25 avril, « des recherches sur Internet, en utilisant les mots-clés « décomposition d’un corps humain ». » Le 7 septembre, un promeneur découvrait, sur un chemin de randonnée proche de la commune de Montmélian – à 16 km de Chambéry – les restes d’un crâne humain. Deux expertises ont révélé lundi 18 décembre, jour où Nordahl Lelandais a été placé en garde à vue, qu’il s’agissait de celui d’Arthur Noyer.
Le principal suspect dans l'affaire Maëlys est également cité dans une autre affaire de disparition. Devenue une affaire d'assassinat. Le procureur de Chambéry, a annoncé, hier qu'un crâne retrouvé le 7 septembre dernier avait été identifié comme être celui du caporal disparu Arthur Noyer, lundi 18 décembre. Déféré au palais de justice de Chambéry hier, après 48 heures de garde à vue, l'ancien maître chien a été mis en examen dans la foulée dans le cadre de cette enquête remontant à avril dernier.
Personnalité trouble
Cet homme de 34 ans à la personnalité trouble, déjà mis en examen pour meurtre alors que la fillette de 9 ans disparue lors d’une fête de mariage, le 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) reste introuvable, l’est à présent aussi pour l’assassinat du militaire issu du 13e bataillon de chasseurs alpins, a annoncé le procureur de Chambéry, Thierry Dran, mercredi. Une affaire en a donc fait avancer une autre de manière spectaculaire, alors que les investigations de la gendarmerie de Chambéry sur le cas d’Arthur Noyer n’avaient mené à aucun suspect.
Tout juste l’analyse de caméras de vidéosurveillance et la géolocalisation de son téléphone avaient-elles permis de retracer le parcours du jeune caporal dans les heures ayant précédé sa disparition. Il est ainsi établi qu’Arthur Noyer a passé la soirée du 11 avril dans la zone du Carré Curial, épicentre de la vie nocturne chambérienne.
D’abord dans un restaurant, puis dans trois bars, et enfin dans une boîte de nuit aux abords de laquelle il est resté jusqu’à 2 h 48, avant de partir seul à pied en direction de la rue de la République, où une dernière image de lui était filmée à 2 h 56. Un long travail de vérification Avant de cesser d’émettre à 4 heures du matin, son téléphone a borné à 3 h 01 place Paul Chevallier, à Chambéry. Puis à 3 h 05, sur la commune de Saint-Baldoph, à 6 km de là. Puis à 3 h 11, sur la commune d’Apremont, à 7,5 km de Chambéry. Une chronologie qui « démontre clairement, explique le procureur, qu’après la place Paul Chevallier, Arthur Noyer s’est déplacé dans un véhicule, et non plus à pied ».
« décomposition d’un corps humain »
Autre indice dévoilé par son téléphone, Nordahl Lelandais a effectué, le 25 avril, « des recherches sur Internet, en utilisant les mots-clés « décomposition d’un corps humain ». » Le 7 septembre, un promeneur découvrait, sur un chemin de randonnée proche de la commune de Montmélian – à 16 km de Chambéry – les restes d’un crâne humain. Deux expertises ont révélé lundi 18 décembre, jour où Nordahl Lelandais a été placé en garde à vue, qu’il s’agissait de celui d’Arthur Noyer.