Publié le 18/01/2018 à 06:08
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6 mois de prison. C'est la peine qu'a retenu le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc contre un opposant au projet Gigéo à Bure, dans la Meuse. L'individu, âgé de 49 ans, s'est dit en "état de choc" et de "sidération" à l'issue de ce jugement.
En septembre dernier, lors d'une perquisition à la "Maison de la Résistance", lieu de réunion des militants anti-nucléaires de Bure, le quadragénaire s'est fait interpellé et aurait refusé de coopérer. Le prévenu se serait montré "virulent" et les aurait menacés à plusieurs reprises.
Finalement, le ministère public a retenu quatre mois pour les menaces de mort contre les gendarmes et deux mois pour le refus de donner ses empreintes digitales et de se faire photographier. Il a demandé la relaxe pour la rébellion et le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie.
Quant à son avocat, Me Bonaglia, il dénonce "l'arsenal répressif déployé et les choix faits en termes de politique criminelle" à l'encontre des opposants au projet Cigéo. Selon lui, ces militants sont considérés comme "des citoyens de seconde zone sous un contrôle colonial". Le délibéré sera rendu le 30 janvier prochain.
Les militaires agissaient dans le cadre de trois enquêtes distinctes portant, entre autres, sur un début d’incendie volontaire en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et de violents affrontements entre opposants et gendarmes en marge d’une manifestation en août. Le projet Cigéo, qui vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français, est vivement contesté par des militants antinucléaires.(AFP)
En septembre dernier, lors d'une perquisition à la "Maison de la Résistance", lieu de réunion des militants anti-nucléaires de Bure, le quadragénaire s'est fait interpellé et aurait refusé de coopérer. Le prévenu se serait montré "virulent" et les aurait menacés à plusieurs reprises.
Finalement, le ministère public a retenu quatre mois pour les menaces de mort contre les gendarmes et deux mois pour le refus de donner ses empreintes digitales et de se faire photographier. Il a demandé la relaxe pour la rébellion et le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie.
Quant à son avocat, Me Bonaglia, il dénonce "l'arsenal répressif déployé et les choix faits en termes de politique criminelle" à l'encontre des opposants au projet Cigéo. Selon lui, ces militants sont considérés comme "des citoyens de seconde zone sous un contrôle colonial". Le délibéré sera rendu le 30 janvier prochain.
Les militaires agissaient dans le cadre de trois enquêtes distinctes portant, entre autres, sur un début d’incendie volontaire en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et de violents affrontements entre opposants et gendarmes en marge d’une manifestation en août. Le projet Cigéo, qui vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français, est vivement contesté par des militants antinucléaires.(AFP)