Crash de l'A320 de Germanwings : un des pilotes se trouvait hors du cockpit juste avant le drame

Les premières analyses de la boîte noire ont démontré que l'un des deux pilotes de l'Airbus A320 qui s'est écrasé a quitté le cockpit et n'a pas pu y retourner.
Publié le 26/03/2015 à 08:20
Temps de lecture : 3 min
Crash de l'A320 de Germanwings : un des pilotes se trouvait hors du cockpit juste avant le drame

La boite noire retrouvée sur les lieux du crash de l'airbus A320 de la Germanwings a commencé à parler.
D'après le New York Times et l'AFP,  qui ont dévoilé cette nuit un résumé du contenu des conversations du cockpit, un des pilotes de l'avion est resté bloqué à l'extérieur du cockpit juste avant le crash, tandis que l'autre pilote, resté aux commandes, n'a plus donné le moindre signe de vie.

Le co-pilote, qui est sortit du cokpit pour une raison encore indéterminée, aurait alors tapé dans la porte plus fort, mais sans que son collègue se manifeste davantage. Il aurait même tenté d'enfoncer la porte  blindée sans plus de succès.  

Les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent, a indiqué cette même source qui n'était pas en mesure de dire si c'était le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage.

La seconde boîte noire, celle des paramètres de vol, toujours recherchée, pourrait permettre d'apporter des réponses plus concrètes.

Sur place, la remontée des corps a commencé

Depuis hier après-midi, l'hélitreuillage des corps ou des restes de corps pulvérisés par le choc, a débuté.
Au total, plus de 300 gendarmes, 280 policiers, une centaine de sapeurs-pompiers, ainsi qu'une dizaine de médecins-légistes, se sont mobilisés pour les opérations de recherche et d'enquête, qui ont pris fin à la tombée de la nuit.

Plusieurs familles de victimes sont attendues aujourd'hui sur place

Plusieurs centaines de personnes, familles ou proches des victimes, doivent être accueillies dans les chapelles ardentes dressées dans deux localités proches du lieu de l'accident, Seyne-les-Alpes et Le Vernet. Au moins deux grandes tentes en plastique blanc, totalement opaques et closes, étaient dressées ce matin devant la chapelle ardente de Seynes-les-Alpes. Selon des gendarmes chargés de sécuriser les lieux, les tentes, "qui ont été montées dans la nuit", sont destinées "à accueillir les familles et à préserver leur intimité".