Côte d'Azur : un attentat "imminent" aurait été déjoué par la DCRI

L’antiterrorisme français est convaincu d’avoir déjoué un projet "imminent" d’attentat sur la Côte d’Azur. Aux commandes de ce projet d'attentat, un homme de retour du jihad en Syrie à peine âgé de 23 ans.
Publié le 26/03/2014 à 15:52
Temps de lecture : 2 min
Côte d'Azur : un attentat "imminent" aurait été déjoué par la DCRI

(Avec AFP)

Le début de l'affaire remonterait au 17 février dernier près de Cannes, ou les enquêteurs avaient alors retrouvé quelque 900 grammes d'explosifs dans un immeuble de la ville. Après analyse, il a été démontré qu'il s'agissait de TATP, un explosif rudimentaire qui peut être fabriqué à domicile, déjà utilisé par le passé dans des attentats, comme à Marrakech en 2011.

Le tout était réparti dans trois canettes, dont l'une était entourée de vis et de clous fixés avec du scotch. Le tout était dissimulé dans les parties communes d'un immeuble de Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes.

Depuis, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) est convaincue d'avoir déjoué un projet d'attentat jugé «imminent» sur la Côte d'Azur, selon une source proche du dossier qui s'est confiée aujourd'hui à l'AFP.

Le principal suspect était parti mené le djihad en Syrie

Cet immeuble avait été le point de chute d’un homme de 23 ans  Ibrhaim.B interpellé quelques jours plus tôt et lié à la cellule dite de Cannes-Torcy, a précisé la source. Il a depuis été mis en examen et écroué.

Evitant de justesse au vaste coup de filet de la police dans le secteur de Cannes-Torcy, il avait réussi à partir pour la Syrie en septembre 2012.

Ibrahim B. avait été repéré en Grèce le 3 janvier. Il avait été localisé à Nice et interpellé le 11 février, avant la perquisition, a précisé la source proche de l'enquête. Il s'agit de la 21ème mise en examen dans la tentaculaire affaire dite de Cannes-Torcy.