Après le survol de l'Elysée et de plusieurs centrales nucléaires par des drones, c'est au tour d'un site militaire de Bretagne d'y faire face.
Depuis quelques jours, c'est le site militaire de l'Ile Longue qui a été survolé par des drones.
Sur cette île se trouvent pas moins de 4 sous-marin nucléaires, lanceurs d'engins (SNLE) de la force de dissuasion française.
Aucune menace concernant la sécurité des installations du site n'a été detectée par les vols de ces drones.
Les vols se sont produits durant la nuit du 26 au 27 et la journée du 27 janvier, au moment où un SNLE devait réaliser des mouvements dans la baie.
Cependant, la préfecture maritime déclare ne disposer d'aucune preuve tangible étant donné que les drones n'ont pas été retrouvés.
Ce qui n'empêche pas le déploiement de nouveaux effectifs pour renforcer la sécurité.
Une sécurité renforcée sur le site
La préfecture maritime déclare que : «Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure».
Des moyens supplémentaires militaires et de gendarmerie ont donc été déployés.
Un voisin de la base déclare au Télégramme qu'il n'avait jamais vu un tel déploiement de force en l'espace de 40 années passées sur l'île.
La prefecture assure que «le dispositif de surveillance et de protection des sites de la Marine permet de garantir leur sécurité» et «prend bien en compte les potentialités ouvertes par les nouvelles technologies».
Des clotures en mauvais état, un manque de scanner pour les véhicules, un personnel inexperimenté et des badgeuse à bout de souffle. C'est ce que révéla en 2013, le quotidien Télégramme, déclarant que le site militaire de l'Ile Longue ultrasensible comptait de très nombreuses failles dans le système de sécurité qui était déployé.
