
Le plan prévu par les terroristes pour attaquer la Défense
Selon le procureur François Molins qui s'est exprimé hier soir, avant de mourir dans l'appartement de Saint-Denis, Abdelhamid Abaaoud comptait se faire exploser à La Défense, le 18 ou le 19 novembre.
Un de ses complices qui avait réussi à ses munir d'uniformes via la cousine d'Abaaoud, comptait lui se faire sauter dans un commissariat au même moment
Retour sur les lieux des crimes
Autre précisions du procureur, Abdelhamid Abaaoud est bien revenu sur les lieux des fusillades.
Grâce à des revenus téléphoniques, et des conversations téléphoniques passées avec un kamikaze présent au Stade de France, les enquêteurs ont pu affirmer que le terroriste était revenu dans le secteur des attaques.
entre 22h28 et 00h28, il était bien présent dans les 10 et 11 ème arrondissements, et notamment à proximité du Bataclan.
Pendant l'assaut de la BRI, l'homme se serait rendu auprès des terrasses et restaurants impactés pour voir si le travail sanglant de ses collègues avait bien été fait.
L'enquête se poursuit et un nouveau visage est désormais connu
En plus de Salah Abdeslam, la justice belge a dévoilé un mandat d'arrêt international contre un homme de 30 ans, Mohamed Abrini.
Il a été identifié le 11 novembre en compagnie du suspect clé Salah Abdeslam comme étant au volant de la Clio qui a servi deux jours plus tard aux attentats de Paris, selon le parquet fédéral.
Décrit comme "dangereux et probablement armé", l'homme est "activement recherché par les services des polices belges et françaises".
Composition des commandos
Stade de France. Après une nuit à Bobigny, Bilal Hadfi et deux hommes non identifiés -contrôlés en Grèce le 3 octobre parmi des migrants fuyant la Syrie-, se sont fait exploser aux abords du Stade de France à Saint-Denis.
L'équipe des tueurs des terrasses a également logé à Bobigny. En faisaient partie Abdelhamid Abaaoud, Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser boulevard Voltaire, et un troisième homme. Les analyses ADN peuvent laisser penser qu'il s'agit du kamikaze encore non identifié qui a déclenché son gilet explosif à Saint-Denis.
Les trois kamikazes du Bataclan ont passé la nuit à Alfortville (Val-de-Marne). Parmi eux, deux Français, Omar Ismaïl Mostefaï et Samy Amimour, ainsi qu'un troisième non identifié.
Complices en Belgique
La justice belge a lancé un mandat d'arrêt contre Mohamed Abrini, un Belgo-Marocain de 30 ans, filmé par une caméra de vidéosurveillance en compagnie de Salah Abdeslam, deux jours avant les attaques, dans une station-essence de l'Oise, alors qu'il conduisait la Clio utilisée dans les attaques.
Un cinquième homme a été inculpé et incarcéré en Belgique, en lien avec les attentats français. Cinq hommes ont été inculpés et incarcérés par la justice belge : Hamza Attou et Mohammed Amri sont soupçonnés d'avoir exfiltré Salah Abdeslam après les attentats. (Le Parisien)