Publié le 04/09/2018 à 05:32
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La Cour de cassation examine ce mardi une question prioritaire de constitutionnalité déposée par Murielle Bolle, personnage clé de l’affaire Grégory, qui a vu sa mise en examen annulée et conteste désormais la validité de sa garde à vue de 1984 dans ce feuilleton judiciaire vieux de trois décennies.
En mai, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait annulé pour des questions de procédure sa mise en examen pour le rapt mortel du petit garçon dans les Vosges il y a trente-quatre ans, comme celles des époux Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory. Le parquet général entend redemander leur mise en examen au « moment opportun ».
La cour d’appel avait en revanche refusé d’annuler la garde à vue de Murielle Bolle, les 2 et 3 novembre 1984.
Alors âgée de 15 ans, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche d’avoir enlevé Grégory, avant de se rétracter. Laroche avait été incarcéré puis relâché avant d’être tué d’un coup de fusil par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de l’enfant, en 1985.
Arrestations retentissantes en 2017
Les hauts magistrats diront dans plusieurs semaines s’ils la transmettent au Conseil constitutionnel. Les incidences de ce pourvoi demeurent incertaines, la cour d’appel de Dijon ayant jugé en mai que la mise en examen de Murielle Bolle ne résultait « pas des propos tenus en garde à vue mais d’éléments nouveaux ».
Au moment des arrestations retentissantes des époux Jacob et de Murielle Bolle en juin 2017, les enquêteurs avaient mis en avant de nouvelles expertises en écriture et une nouvelle analyse du dossier à l’aide d’un logiciel de la gendarmerie, Anacrim, pour étayer l’hypothèse d’un « acte collectif » avec Bernard Laroche.
En mai, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait annulé pour des questions de procédure sa mise en examen pour le rapt mortel du petit garçon dans les Vosges il y a trente-quatre ans, comme celles des époux Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory. Le parquet général entend redemander leur mise en examen au « moment opportun ».
La cour d’appel avait en revanche refusé d’annuler la garde à vue de Murielle Bolle, les 2 et 3 novembre 1984.
Alors âgée de 15 ans, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche d’avoir enlevé Grégory, avant de se rétracter. Laroche avait été incarcéré puis relâché avant d’être tué d’un coup de fusil par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de l’enfant, en 1985.
Arrestations retentissantes en 2017
Les hauts magistrats diront dans plusieurs semaines s’ils la transmettent au Conseil constitutionnel. Les incidences de ce pourvoi demeurent incertaines, la cour d’appel de Dijon ayant jugé en mai que la mise en examen de Murielle Bolle ne résultait « pas des propos tenus en garde à vue mais d’éléments nouveaux ».
Au moment des arrestations retentissantes des époux Jacob et de Murielle Bolle en juin 2017, les enquêteurs avaient mis en avant de nouvelles expertises en écriture et une nouvelle analyse du dossier à l’aide d’un logiciel de la gendarmerie, Anacrim, pour étayer l’hypothèse d’un « acte collectif » avec Bernard Laroche.