Publié le 25/01/2018 à 06:33
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Murielle Bolle ne rentrera pas chez elle.
La demande de levée de son contrôle judiciaire a été rejetée mercredi par la chambre de l'instruction de Dijon. D'abord mise en examen le 28 juin pour enlèvement suivi de mort, cette Vosgienne de 48 ans est finalement remise en liberté sous contrôle judiciaire strict le 4 août.
Si le procureur général Jean-Jacques Bosc s'est déclaré opposé «à tout assouplissement concernant le contrôle judiciaire de Murielle Bolle», c'est au motif que celle-ci n'a pas été réentendue par la juge depuis six mois. Murielle Bolle va donc continuer de vivre éloignée de son domicile dans les Vosges. Sommée par les autorités de résider dans la Nièvre, elle devra toujours pointer deux fois par semaine à la gendarmerie et éviter tout contact avec une partie de sa famille.
Depuis juin, gendarmes et magistrats cherchent à savoir si elle a joué un rôle dans l'assassinat du petit Grégory, 4 ans, retrouvé ligoté dans les eaux de la Vologne, le soir du 16 octobre 1984.
Une requête visant à annuler la mise en examen
«Nous ne savons toujours pas dans le détail ce qui est reproché à Murielle Bolle par l'accusation. Il est urgent que cette procédure avance», estime Me Teissonière, qui a également demandé une reconstitution des faits.
Me Christophe Ballorin et Me Teissonnière, les avocats de Murielle Bolle, ont par ailleurs déposé une requête visant à faire annuler sa mise en examen, Elle vise notamment «l'absence d'indices graves et concordants qui font qu'il n'y avait pas lieu de la mettre en examen à la fin juin», indique Me Teissonnière. Cette demande de nullité est assortie d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), touchant aux conditions de la garde à vue de Murielle Bolle en 1984.
En effet, l'adolescente n'avait pas été assistée par un avocat, la loi ne l'imposant pas à l'époque. Une audience a été fixée au 9 février. (AFP)
La demande de levée de son contrôle judiciaire a été rejetée mercredi par la chambre de l'instruction de Dijon. D'abord mise en examen le 28 juin pour enlèvement suivi de mort, cette Vosgienne de 48 ans est finalement remise en liberté sous contrôle judiciaire strict le 4 août.
Si le procureur général Jean-Jacques Bosc s'est déclaré opposé «à tout assouplissement concernant le contrôle judiciaire de Murielle Bolle», c'est au motif que celle-ci n'a pas été réentendue par la juge depuis six mois. Murielle Bolle va donc continuer de vivre éloignée de son domicile dans les Vosges. Sommée par les autorités de résider dans la Nièvre, elle devra toujours pointer deux fois par semaine à la gendarmerie et éviter tout contact avec une partie de sa famille.
Depuis juin, gendarmes et magistrats cherchent à savoir si elle a joué un rôle dans l'assassinat du petit Grégory, 4 ans, retrouvé ligoté dans les eaux de la Vologne, le soir du 16 octobre 1984.
Une requête visant à annuler la mise en examen
«Nous ne savons toujours pas dans le détail ce qui est reproché à Murielle Bolle par l'accusation. Il est urgent que cette procédure avance», estime Me Teissonière, qui a également demandé une reconstitution des faits.
Me Christophe Ballorin et Me Teissonnière, les avocats de Murielle Bolle, ont par ailleurs déposé une requête visant à faire annuler sa mise en examen, Elle vise notamment «l'absence d'indices graves et concordants qui font qu'il n'y avait pas lieu de la mettre en examen à la fin juin», indique Me Teissonnière. Cette demande de nullité est assortie d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), touchant aux conditions de la garde à vue de Murielle Bolle en 1984.
En effet, l'adolescente n'avait pas été assistée par un avocat, la loi ne l'imposant pas à l'époque. Une audience a été fixée au 9 février. (AFP)