Publié le 12/09/2018 à 03:58
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L'étude de la garde à vue de Murielle Bolle change de main. La Cour de cassation a décidé ce mardi de transmettre au Conseil constitutionnel pour évaluer la garde à vue de Murielle Bolle, les 2 et 3 novembre 1984. Ce dossier porte sur les conditions dans lesquelles l'adolescente vosgienne, 15 ans à l'époque, avait été interrogée par les gendarmes et sur le respect de ses droits en tant que mineure.
La haute juridiction a jugé "sérieuse" la question posée par les avocats de Murielle Bolle qui estiment que ses droits fondamentaux n'avaient pas été respectés.
Un dossier maudit
Quoi qu'il en soit, la transmission du dossier pointe l'une des faiblesses intrinsèques de ce dossier maudit, qui voit se succéder les maladresses depuis l'origine. Relancée en juin 2017, l'enquête sur la mort de Grégory semble encalminée. La présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a mis en examen, outre Mme Bolle à laquelle l'accusation prête à présent un rôle actif dans le crime, le grand-oncle de la petite victime et son épouse - Marcel et Jacqueline Jacob.
La haute juridiction a jugé "sérieuse" la question posée par les avocats de Murielle Bolle qui estiment que ses droits fondamentaux n'avaient pas été respectés.
Un dossier maudit
Quoi qu'il en soit, la transmission du dossier pointe l'une des faiblesses intrinsèques de ce dossier maudit, qui voit se succéder les maladresses depuis l'origine. Relancée en juin 2017, l'enquête sur la mort de Grégory semble encalminée. La présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a mis en examen, outre Mme Bolle à laquelle l'accusation prête à présent un rôle actif dans le crime, le grand-oncle de la petite victime et son épouse - Marcel et Jacqueline Jacob.