
Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante du petit Grégory Villemin, assassiné le 16 octobre 1984, ne s'étaient jamais exprimés publiquement en 36 ans.
Alors que la justice a annoncé mercredi le lancement de nouvelles investigations, notamment par le biais de nouvelles analyses ADN sur une quarantaine de personnes, le couple a accordé une interview exceptionnelle à BFMTV au cours de laquelle il clame son innocence.
"Nous n'avons rien à nous reprocher"
Interrogés sur la journée du 16 octobre 1984, Marcel et Jacqueline Jacob affirment qu'ils travaillaient à l'usine, au moment de la disparition du petit Grégory. Un alibi, vérifié selon eux à l'époque par une visite de la gendarmerie dans leur entreprise. « Nous étions dans la même équipe, de 13 heures à 21 heures. Nous étions délégués du personnel et, à 14 h 30, nous avons eu une réunion syndicale avec la direction. Jusqu'à au moins 17 heures », ajoute-t-il. Tous les deux réfutent avoir quitté l'usine en catimini : « Si quelqu'un était dehors sans motif, il était licencié. »
Une dispute mais pas d'histoire
Concernant leur relation avec Jean-Marie Villemin, Marcel Jacob reconnaît s'être disputé une fois avec lui, mais il affirme ne pas avoir eu d'histoire. « C'est mon neveu comme les autres. » Idem concernant leur relation avec Albert Villemin, le père de Jean-Marie : il n'y aurait eu aucun différend. Ils ont même continué de se voir après la mort de Grégory.
Concernant le travail de la justice, « il ne faut pas se tromper d'ambulance », estime Marcel. « Là, on nous bousille notre fin de vie. Alors que nous avons la conscience tranquille. » (AFP/Le Point)