Publié le 21/11/2017 à 06:38
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Dans l'affaire Grégory, Jacqueline Jacob autorisée à rentrer chez elle. La grande-tante de Grégory est mise en examen depuis juin dernier, à l'instar de son mari Marcel, pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit-neveu. La septuagénaire était tenue éloignée de son domicile d'Aumontzey, dans les Vosges, depuis cinq mois.
Cet assouplissement de son contrôle judiciaire intervient trois jours après l'audition de la suspecte par la juge d'instruction. Toutefois, Jacqueline Jacob ne pourra toujours pas entrer en contact avec son époux, qui doit être interrogé le 4 décembre par la juge.« C’est un vrai pas en avant important pour l’évolution du dossier », « un premier pas » vers la mise hors de cause de Mme Jacob, a déclaré Frédéric Berna, l’un de ses conseils, à l’Agence France-Presse. «
C’est le signe que la chambre de l’instruction prend en considération les éléments martelés par la défense », notamment « l’alibi » des époux Jacob, a ajouté l’avocat, selon qui il est prouvé que le couple était au travail au moment des faits. Mais pour l’avocat historique des parents Villemin, Me Thierry Moser, l’alibi des Jacob n’est toujours qu’un « rideau de fumée ». « Cette décision ne touche absolument pas au fond, ce n’était pas un débat sur la solidité des éléments à charge contre Jacqueline Jacob », a-t-il rétorqué.
L’arrestation à la mi-juin des époux Jacob, jamais inquiétés auparavant, avait relancé cette affaire qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans avait été retrouvé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne.(AFP)
Cet assouplissement de son contrôle judiciaire intervient trois jours après l'audition de la suspecte par la juge d'instruction. Toutefois, Jacqueline Jacob ne pourra toujours pas entrer en contact avec son époux, qui doit être interrogé le 4 décembre par la juge.« C’est un vrai pas en avant important pour l’évolution du dossier », « un premier pas » vers la mise hors de cause de Mme Jacob, a déclaré Frédéric Berna, l’un de ses conseils, à l’Agence France-Presse. «
C’est le signe que la chambre de l’instruction prend en considération les éléments martelés par la défense », notamment « l’alibi » des époux Jacob, a ajouté l’avocat, selon qui il est prouvé que le couple était au travail au moment des faits. Mais pour l’avocat historique des parents Villemin, Me Thierry Moser, l’alibi des Jacob n’est toujours qu’un « rideau de fumée ». « Cette décision ne touche absolument pas au fond, ce n’était pas un débat sur la solidité des éléments à charge contre Jacqueline Jacob », a-t-il rétorqué.
L’arrestation à la mi-juin des époux Jacob, jamais inquiétés auparavant, avait relancé cette affaire qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans avait été retrouvé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne.(AFP)