Affaire Fiona : Cécile Bourgeon et Berkane Maklhouf jugés en appel

Après un premier procès confus, la mère de la petite Fiona et son ex-compagnon sont rejugés aujourd'hui en appel devant le cour d'assises de Haute Loire.
Publié le 09/10/2017 à 12:49
Temps de lecture : 3 min
Affaire Fiona : Cécile Bourgeon et Berkane Maklhouf  jugés en appel
Après un premier procès confus, la mère de la petite Fiona et son ex-compagnon sont rejugés aujourd'hui en appel.

Ca sera tout à l'heure devant la cour d'assises de Haute-Loire, pour tenter d'éclaircir le rôle de chacun dans la mort de la fillette survenu il y a 4 ans.

Le 26 novembre dernier, la mère, Cécile Bourgeon, avait été acquittée du crime, mais avait été condamnée à cinq ans de prison pour quatre délits, dont la "non assistance à personne en danger" et la "dénonciation de crime imaginaire", pour avoir élaboré le scénario mensonger d'une disparition de Fiona, sa fille de cinq ans, dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Son ex-compagnon Berkane Makhlouf, 36 ans, avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle pour l'ensemble des faits. 

Ils sont jugés aujourd'hui pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

Rappel des faits

L'affaire débute le dimanche 12 mai 2013, quand la jeune femme, alors âgée de 26 ans et enceinte de son troisième enfant, signale à la police la disparition de sa fille dans un parc de Clermont-Ferrand, pendant qu'elle faisait une sieste.

La thèse de l'enlèvement est privilégiée. Devant les caméras, la mère, en larmes, lance un déchirant appel. Mais les enquêteurs soupçonnent rapidement le couple, connu pour sa toxicomanie, et le placent sur écoute. Ils attendent l'accouchement de la jeune femme en septembre 2013 à Perpignan, où Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf ont déménagé, pour les réinterroger.

Ils avouent alors que Fiona est morte et qu'ils ont enterré son corps en bordure d'une forêt près du lac d'Aydat, à une vingtaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Mais tous deux se rejettent la faute et le lieu d'inhumation reste introuvable.