
La fin du conflit semble encore s'éloigner. Depuis quelques semaines, la Russie et ses voisins de l'Occident se rapprochent du point de non-retour.
Barack Obama, le président des États-Unis a dit de Moscou qu'il se plaçait « du mauvais côté de l'Histoire ».
Des paroles suivies d'actes puisque les liens militaires en Washington et le Kremlin sont suspendus. C'est le Pentagone qui a annoncé la nouvelle, avant la venue aujourd'hui du chef de la diplomatie américaine John Kerry à Kiev.
Quant au chef de l'État russe, Vladimir Poutine, il s'est exprimé ce matin. Il dénonce toujours un coup d'état en Ukraine. « Il s'agit d'un coup d'État anti-constitutionnel, d'une prise de pouvoir par les armes », a-t-il répété.
Du point de vue juridique, il a rappelé que le chef d'état légitime de l'Ukraine restait Viktor Ianoukovitch.
Poutine a également démenti avoir fixer un ultimatum au nouveau gouvernement ukrainien concernant la Crimée.
Il a enfin ordonné à ses troupes qui effectuaient des exercices militaires de rentrer dans leurs bases, dans l'Ouest de la Russie.
Des opérations « non-liées aux événements en Ukraine », a-t-on précisé du côté de la Défense russe.
Vladimir Poutine a enfin nié que des soldats russes encerclaient des bases ukrainiennes en Crimée.
« Non, elles ne participent pas. Ce sont des forces locales d'auto-défense » qui bloquent les bases ukrainiennes a précisé le chef de l'État russe.
En revanche, il a réaffirmé que la Russie se donnait le droit d'intervenir militairement si ses ressortissants en Ukraine s'avéraient être en danger.