Syrie : Les occidentaux toujours dans l'attente

Les Occidentaux temporisent encore l'idée d'une intervention.
Publié le 28/08/2013 à 22:00
Temps de lecture : 2 min
Syrie : Les occidentaux toujours dans l'attente
Dans une interview télévisée, Barack Obama affirme qu'il n'a "pas encore pris de décision" tout en précisant que d'éventuelles frappes seraient "limitées" et se résumeraient à un "coup de semonce" destiné à convaincre le président syrien Bachar al-Assad de ne pas mener d'assaut aux armes chimique.

François Hollande de son côté réaffirme que la communauté internationale doit marquer «un coup d’arrêt» à «l’escalade de violence» en Syrie, tout en insistant sur la nécessité d’une «solution politique».

Selon le président de la République, qui s’est exprimé au côté du chef de l’opposition syrienne Ahmad al-Assi al-Jarba qu’il venait de recevoir à l'Elysée, «tout doit être fait pour une solution politique mais elle ne viendra que si la coalition est capable d’apparaître comme une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée».

Le Premier ministre britannique David Cameron a de son côté partiellement révisé sa position, auparavant en faveur d'une action rapide.

Londres dit vouloir attendre l'enquête de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, où la Chine et la Russie, soutiens de Damas, s'opposent aux Etats-Unis, à la France et au Royaume-Uni, partisans d'une partie de la rébellion, se sont réunis mercredi pour examiner un projet de résolution britannique.

La rencontre, qui a duré une heure, n'a comme prévu débouché sur aucune décision.