Publié le 27/05/2013 à 22:00
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Décision tombée hier soir au terme de nombreuses heures de discussions.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont donc décidé à Bruxelles de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens tout en maintenant l'ensemble des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar al-Assad.
C'est ce qu'a déclaré le ministre britannique William Hague à l'issue de la réunion, en milieu de nuit.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, estime que cela «porte un préjudice direct à la possibilité d'organiser une conférence internationale», même si «l'incapacité de l'opposition» à désigner «un représentant ayant la légitimité nécessaire», constitue aujourd'hui «le principal obstacle à cette conférence».
Plusieurs pays, dont l'Autriche et la République tchèque, étaient fortement opposés à une levée de l'embargo.
Sa levée devrait en revanche être saluée par la Coalition nationale de l'opposition syrienne.
Le reste des sanctions, qui vise des personnalités et des entités du régime, et qui comprend aussi une série de mesures commerciales et financières, a été prolongé pour une durée de douze mois.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont donc décidé à Bruxelles de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens tout en maintenant l'ensemble des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar al-Assad.
C'est ce qu'a déclaré le ministre britannique William Hague à l'issue de la réunion, en milieu de nuit.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, estime que cela «porte un préjudice direct à la possibilité d'organiser une conférence internationale», même si «l'incapacité de l'opposition» à désigner «un représentant ayant la légitimité nécessaire», constitue aujourd'hui «le principal obstacle à cette conférence».
Plusieurs pays, dont l'Autriche et la République tchèque, étaient fortement opposés à une levée de l'embargo.
Sa levée devrait en revanche être saluée par la Coalition nationale de l'opposition syrienne.
Le reste des sanctions, qui vise des personnalités et des entités du régime, et qui comprend aussi une série de mesures commerciales et financières, a été prolongé pour une durée de douze mois.