L'Etat islamique appelle à un bain de sang envers la coalition occidentale

L'Etat islamique donne le feu vert à ses hommes pour éradiquer la coalition occidentale, n'hésitant pas à promouvoir des actes barbares.
Publié le 22/09/2014 à 10:14
Temps de lecture : 3 min
L'Etat islamique appelle à un bain de sang envers la coalition occidentale

L'État islamique appelle ses partisans à riposter contre la colation occidentale en Irak et en Syrie

"Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen --en particulier les méchants et sales Français-- ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière", a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l'EI. 

Le message, publié sous forme audio en arabe, avec une traduction sommaire en anglais, en français et en hébreu, donne des instruction sur la manière de mener à bien la mission sans équipement militaire.

"Frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d’un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le", indique-t-il. Le porte-parole dresse par ailleurs des louanges aux militants actifs dans la péninsule du Sinaï en Egypte, les appelant à "trancher la gorge" des défenseurs du régime du président Abdel Fattah al-Sisi.

Dans le même communiqué, l’EI engage aussi les militants islamistes du Sinaï à frapper les forces de sécurité égyptiennes, confirmant les inquiétudes exprimées par Le Caire sur une possible connexion entre ces groupes armés.

« Placez des explosifs sur les routes. Attaquez leurs bases, faites irruption à leurs domiciles. Tranchez-leur la tête. Qu’ils ne se sentent nulle part en sécurité », déclare Abou Mohamed al Adnadi.

Cet appel confirme les inquiétudes exprimées ces derniers temps par le pouvoir égyptien qui redoute les répercussions de l’émergence des djihadistes de l’Etat islamique en Irak et en Syrie.

Les Etats-Unis et la France sont les deux pays qui ont jusqu’à présent mené des frappes aériennes en Irak sur des positions de l’EI, un groupe qui a déclaré en juillet un "califat" à cheval sur la Syrie et l’Irak, dont ils contrôlent de larges secteurs.

Des groupes jihadistes, dont Ansar Beït al-Maqdess, qui a récemment apporté son soutien à l’EI, revendiquent régulièrement des attentats contre les forces de sécurité depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée en juillet 2013.

(AFP)