Les tensions ne faiblissent pas au Brésil

Les manifestants dénoncent la vie chère à l'approche du Mondial.
Publié le 18/06/2013 à 22:00
Temps de lecture : 2 min
Les tensions ne faiblissent pas au Brésil
Au Brésil, les tensions en faiblissent pas.

Les manifestants en ont remis une couche hier soir dénonçant toujours la vie chère et la facture pharaonique du prochain mondial de foot. 

Les dépenses sont évaluées à plus de 15 milliards de dollars (plus de 11 milliards d'euros).


Un peu plus tôt dans la journée, la présidente socialiste Dilma Rousseff s'était dite à l'écoute des revendications de la rue.

Lors d'un discours au Palais présidentiel à Brasilia, elle a assuré que son gouvernement écoutait ces voix en faveur du changement.

Un discours qui a peu séduit.

Des centaines de manifestants ont afflué hier soir au centre de Sao Paulo, pour la sixième manifestation en 10 jours.

A noter que le gouvernement brésilien va envoyer la Force nationale, un corps d'élite de la police, pour assurer la sécurité dans cinq des six villes de la Coupe de football des Confédérations secouées par de violentes manifestations.