Publié le 23/05/2013 à 22:00
Temps de lecture : 2
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Le Royaume-Uni est toujours sous le choc après le meurtre d'un soldat mercredi en pleine rue du côté de Woolwich dans la banlieue de Londres.
Les deux meurtriers présumés ont été arrêtés hier par Scotland Yard.
Mais ces faits qui inquiètent profitent à l'extrême droite.
Une manifestation a eu lieu hier sur les lieux du drame.
Les manifestants ont brandis des drapeaux ornés de la croix de Saint-George.
Hurlant leur colère contre les immigrés, ils ont aussi lancé des pierres sur les policiers. Plusieurs mosquées ont été prises à partie.
Le British National Party, un parti nationaliste anti-immigration et très controversé appelle même le Royaume-Uni à choisir entre "renvoyer les musulmans chez eux" ou "glisser vers une guerre civile" .
Aujourd'hui, une question se pose :
Pourquoi Michael Adebolajo, 28 ans, déjà arrêté par la police en 2006 à Londres alors qu'il avait violemment manifesté avec un petit groupe d'extrémistes, clamant son "droit à décapiter ceux qui insultent l'islam" n'a-t-il pas été considéré comme une menace sérieuse par les services de sécurité ?
Pour rappel, deux hommes ont tué à l'aide de couteaux et de machettes un soldat britannique qui avait notamment servi en Afghanistan, dans une rue de la banlieue londonienne.
Les deux meurtriers présumés ont été arrêtés hier par Scotland Yard.
Mais ces faits qui inquiètent profitent à l'extrême droite.
Une manifestation a eu lieu hier sur les lieux du drame.
Les manifestants ont brandis des drapeaux ornés de la croix de Saint-George.
Hurlant leur colère contre les immigrés, ils ont aussi lancé des pierres sur les policiers. Plusieurs mosquées ont été prises à partie.
Le British National Party, un parti nationaliste anti-immigration et très controversé appelle même le Royaume-Uni à choisir entre "renvoyer les musulmans chez eux" ou "glisser vers une guerre civile" .
Aujourd'hui, une question se pose :
Pourquoi Michael Adebolajo, 28 ans, déjà arrêté par la police en 2006 à Londres alors qu'il avait violemment manifesté avec un petit groupe d'extrémistes, clamant son "droit à décapiter ceux qui insultent l'islam" n'a-t-il pas été considéré comme une menace sérieuse par les services de sécurité ?
Pour rappel, deux hommes ont tué à l'aide de couteaux et de machettes un soldat britannique qui avait notamment servi en Afghanistan, dans une rue de la banlieue londonienne.