Publié le 15/12/2016 à 11:03
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Après 17 ans de travaux, c'est aujourd'hui qu'est lancé Galiléo, le système de navigation par satellite européen.
Avec quinze satellites opérationnels – sur la trentaine prévue d’ici à 2020 –, Galileo s’installe dans un monde dominé par les Etats-Unis, mais où sont déjà présents la Russie et la Chine.
« Nous partons en retard mais nous courons beaucoup plus vite », estime Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales (CNES) en évoquant ce programme européen de plus de 10 milliards d’euros qui vise à ne plus dépendre des Etats-Unis. Lancé en 1999, Galileo a pris six ans de retard sur son calendrier initial et a connu de multiples déboires. Pourtant, les Européens en sont convaincus : les avancées technologiques feront la différence.
Déjà, la précision est meilleure, dix fois supérieure à celle des Américains : moins d’un mètre contre dix mètres. Autre atout, la constellation européenne aura un satellite visible de n’importe où sur Terre 90 % du temps et son signal pourra être authentifié afin d’éviter les leurres, ce dont ne disposent pas les concurrents.
Une sécurité indispensable pour les professionnels et les applications gouvernementales dans des secteurs comme la sécurité et la défense
Avec quinze satellites opérationnels – sur la trentaine prévue d’ici à 2020 –, Galileo s’installe dans un monde dominé par les Etats-Unis, mais où sont déjà présents la Russie et la Chine.
« Nous partons en retard mais nous courons beaucoup plus vite », estime Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales (CNES) en évoquant ce programme européen de plus de 10 milliards d’euros qui vise à ne plus dépendre des Etats-Unis. Lancé en 1999, Galileo a pris six ans de retard sur son calendrier initial et a connu de multiples déboires. Pourtant, les Européens en sont convaincus : les avancées technologiques feront la différence.
Déjà, la précision est meilleure, dix fois supérieure à celle des Américains : moins d’un mètre contre dix mètres. Autre atout, la constellation européenne aura un satellite visible de n’importe où sur Terre 90 % du temps et son signal pourra être authentifié afin d’éviter les leurres, ce dont ne disposent pas les concurrents.
Une sécurité indispensable pour les professionnels et les applications gouvernementales dans des secteurs comme la sécurité et la défense