Le dernier dirigeant de l’Union soviétique, Mikhaïl Sergueievitch Gorbatchev s’est éteint, mardi 30 août, à 91 ans.
Considéré comme un des personnages clés de la fin du XXe siècle, il restera dans l’Histoire comme celui qui a contribué, malgré lui, à la chute des régimes communistes en Europe de l’Est et à l'éclatement de l'Union soviétique en 1991.
Mikhaïl Gorbatchev a passé les 20 dernières années en retrait de la politique tout en faisant régulièrement entendre sa voix, inquiet des nouvelles tensions avec Washington. Il appelait régulièrement le Kremlin et la Maison Blanche à se parler, se rencontrer et se mettre d'accord pour assurer la sécurité mondiale et réduire leurs arsenaux, comme il l'avait fait dans les années 1980 avec le président américain d'alors, Ronald Reagan.
Un « homme de paix » mort en temps de guerre
Pour Emmanuel Macron, Mikhaïl Gorbatchev était un « homme de paix dont les choix ont ouvert un chemin de liberté aux Russes. Son engagement pour la paix en Europe a changé notre histoire commune », a souligné le président français dans un tweet.
Pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, « le monde a perdu un immense dirigeant mondial, engagé envers le multilatéralisme, et défenseur infatigable de la paix ». Le chef de l’ONU a salué, dans un communiqué, « un homme d’Etat unique qui a changé le cours de l’histoire » et fait « plus que n’importe qui pour provoquer de façon pacifique la fin de la Guerre froide ».
(avec AFP/ image AFP)